Le ballet des pondeuses

C’est un peu la reine de Bourdouze, la grande brune aux ailes enfumées, Aeshna grandis, A grande, et ce jour 3 la météo s’y prêtant, on avait décidé de se ne consacrer qu’à cette espèce, c’est quand même aussi un peu pour elle que nous revenons tous les ans En préambule, j’ai envie de parodier la chanson de Patrick Juvet  » Où sont les femmes ?  » et dire mais où sont les mâles ? Rarement contactés, jamais vu de coeurs copulatoires, ils partent très vite au sommet des conifères de la forêt voisine, hors de portée de nos objectifs, et pourtant au vu du nombre de femelles sur les sites de ponte, on peut se douter que le devoir conjugal se déroule normalement, faudra qu’on m’explique Elles profitent des cavités et des infractuosités dans la berge pour y déposer la future génération, et changent de site en permanence, on ne met pas ses oeufs dans le même panier Les premiers clichés de la belle cherchant son spot de ponte, pas farouches, elles nous tolèrent avec une grande proximité, bien sympathique cette espèce, merci !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain