Le bouquet final

Nous sommes presque au terme de cette année, et j’ai pour habitude, avant de souhaiter de bonnes fêtes, de vous présenter une sélection de clichés, millésime 2021 donc pour cette série et celle qui suivra, ce ne sont pas des inédits, ils sont placés dans un ordre chronologique, j’espère que vous les reverrez avec plaisir !

Allez on démarre:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Diversité automnale

6 espèces contactées hier, pour certaines les jours sont comptés, Anax imperator, A empereur, à la voilure fatiguée, et que dire de cette femelle d’Orthetrum cancellatum, O réticulé, très foncée quasi méconnaissable, volante, même si les poses au sol se font fréquentes, à côté Crocothemis erythraea, L écarlate et Orthetrum coerulescens, O bleuissant, semblent bien fringants. Trithemis annulata, T pourpré, qui surveille la plage de sable blanc et surtout Sympetrum striolatum, S strié, vont nous accompagner encore un peu…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Le repos des guerriers

Leurs émergences étaient très nombreuses en avril, et je me doutais bien qu’une fois terminée leur maturation, les mâles d’Anax imperator, A empereur, auraient à en découdre pour préserver un secteur sur mon plan d’eau référence… C’était le cas hier en début d’après-midi, j’ai assisté à d’incessantes joutes aériennes entre les individus présents, chacun essayant de raccompagner l’autre vers la sortie, quelle activité ! Mais je pense qu’à ce jeu, la fatigue arrive, et le besoin de reprendre des forces devient nécessaire, j’ai pu photographier 4 individus différents posés dans la végétation rivulaire, ce qui m’arrive rarement:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Vous reprendrez bien un peu d’Anax ?

Météo pas top cette fin de semaine pour les sorties, je viens de passer une bonne heure en bord de mare, sans gouttes, mais rien ne vole ou n’émerge, ce matin. La taille des roseaux a bien changé en quelques jours, on va bientôt avoir du mal à repérer les futures émergences, j’ai donc une nouvelle fois recours à des images d’archives récentes, premier mai, avec la phase finale de l’émergence de cette femelle Anax imperator, A empereur, lorsque je l’ai trouvée, elle avait déjà escaladé son support, pour arriver à une hauteur lui facilitant son envol… Avant hier 3 mâles matures défendaient leurs secteurs sur l’étang.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

L’Anax du premier mai, acte 3

Dans mon précédent article, je nous, l’Anax et moi, mais surtout pour lui, ai laissé, en fâcheuse posture, tenant la feuille de la main gauche… J’ai lâché mon boitier, et en regardant bien je me suis rendu compte que les deux pattes arrières gauches de l’exuvie, pouvaient aussi s’accrocher en les rapprochant d’une tige voisine, plus solide pouvant servir de tuteur à la feuille, j’ai bien sûr manipulé l’ensemble avec précaution, et bingo, ça a marché ! Mais photographiquement, l’axe de prise de vue, n’était plus le profil du départ et souhaité pour la suite, mais la bête était sauvée, juste avant qu’elle ne se retourne, c’était bien là l’essentiel !
Une dernière série de clichés, vous ne verrez pas son envol, moi non plus d’ailleurs, il me fallait rentrer à la maison, mais l’important était de partager avec vous le démarrage de l’émergence, qu’on ne voit quasiment jamais pour cette espèce. je peux aussi rassurer les âmes sensibles le lendemain matin, seule l’exuvie était encore là, et l’Anax envolé, bon vent !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

L’Anax du premier mai, acte 2

Elle était annoncée, voilà la première suite, avec un incident   dont je vais vous parler en cours de série:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et à  partir de là c’est la cata, il fait plier la feuille d’iris sur laquelle l’exuvie s’est accrochée, l’ensemble devient instable, et risque de tomber au sol, ce qui provoquerait l’arrêt du processus, avant de trouver une solution définitive et sentant la phase de retournement proche, je décide de prendre la feuille avec ma main gauche en la maintenant verticale, et de continuer la série, inconfortable je l’avoue, mais bon…

 

 

 

 

 

 

 

Suite et fin au prochain numéro !

Alain

L’Anax du premier mai, acte 1

Ce genre d’opportunité ne se produit pas tous les ans, même pour un passionné et assidu aux sorties quasi quotidiennes à cette saison… Environ 9 h, samedi dernier, je repère une larve d’Anax imperator, A empereur, escaladant une feuille d’iris cherchant la position idéale pour son émergence, vers 9h45, elle est enfin immobilisée et j’attends impatiemment le déroulé des opérations, je vous en livre aujourd’hui, comme si vous y étiez, une première série, deux autres suivront:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

La guerre des chefs aura t’elle lieu ?

Quand on connait le comportement territorial de l’Anax imperator, A empereur, c’est probable, au vu du nombre d’émergences de cette espèce ces derniers jours… J’ai compté rapidement, hier matin, une trentaine d’exuvies sur mon plan d’eau référence, chiffre loin de la réalité, beaucoup de roseaux ne me sont pas accessibles, et on ne compte que celles que l’on peut voir, bien sûr
Les clichés qui suivent datent de ma sortie mi matinée de vendredi, lumière absente, mais j’étais content d’avoir trouvé deux retardataires, puisque comme vous le savez, la plupart des émergences sont nocturnes.
Place aux photos, en attendant les futures joutes aériennes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Gaffe, v’là l’patron, suite !

Les ailes sont maintenant bien ouvertes, et consciencieusement il n’a pas arrêté des les faire vibrer jusqu’au premier envol, atterrissage façon cascadeur au sommet d’un roseau, après avoir parcouru deux longs mètres en vol non stabilisé, une courte pause pour se remettre de ses émotions, et hop, on décolle à nouveau, ouf, bon vent, l’ami !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Gaffe, v’là l’patron !

Une très belle rencontre, hier matin vers 9h, avec cet Anax imperator, A empereur émergent, dans un fouillis de roseaux secs, je ne pouvais pas manquer le vert du thorax !   Bien pour un 22 avril (mon record de précocité est le 19/04/11) , le processus était en grande partie réalisé, la bête était déjà sur son exuvie, mais j’ai pu la suivre jusqu’à son envol, en voici une première série jusqu’à… L’ouverture des ailes, de celui qui sera bientôt le patron de la mare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La suite au prochain numéro ! 

Alain