Le Graal !

Yes !!!! Enfin dans la boite, vais pouvoir rajouter son nom dans la colonne de gauche Celle-là, en a fait, et fait encore courir, des odonatologues, et combien de clichés partis dans les corbeilles des ordis ? L’avoir vue passer devant soi, avec son vol puissant infatigable, est déjà une récompense, alors vous pensez bien qu’une opportunité de la photographier posée, est l’évènement majeur de la semaine !

Je vous présente Macromia splendens, M splendide

 

 

 

 

 

 

Alain

De l’ombre à la lumière

Pratiquement toujours en zone ombragée, les mâles de Boyeria irene, Aeschne paisible, dans leur tenue camouflage, patrouillent inlassablement les rives des ruisseaux et rivières, en inspectant les moindres anfractuosités, à la recherche des femelles. Les opportunités de les photographier dans de bonnes conditions sont rares, et nous en avons eu deux durant notre semaine ardéchoise, voici les clichés:

 

 

 

 

Le paparazzi se baisse un peu, pour changer son angle de prise de vue !

 

Et pour le témoignage, ce cliché pris avec une sensibilité de 6400 isos, de cette femelle en ponte dans la mousse, dans les racines d’un arbre de rive, presque à l’abri des regards indiscrets

 

 

Alain

 

Les cousins à pinces et à crochets

Ces deux espèces, Onychogomphus forcipatus, O à pinces, et Onychogophus uncatus, O à crochets, cohabitent souvent, sur les galets des lits de rivière ardéchois. On les rencontre un peu partout en France, mais ce 15 juillet aura été pour moi, la première occasion de la saison de les pixelliser, ce que j’ai fait au quotidien par la suite, durant cette semaine

Pour commencer, O forcipatus

 

 

 

 

 

Et l’O uncatus, mâle et femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Les fiancés

Ne quittez pas vos bottes, nous retournons dans la tourbière, à la rencontre des très nombreux Lestes sponsa (L fiancé) ! Comme tous les fiancés, il arrive qu’ils convolent en justes noces… Mais certaines histoires d’amour peuvent aussi mal se terminer… Dans le filet de l’Epeire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

Un p’tit jaune ?

Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas d’un verre de la célèbre boisson anisée, faut il rappeler que ce blog est destiné aux odonates ?

La météo du jour ne permettant pas de sortie, hélas, je vous invite à remettre les bottes et venir patauger avec moi, dans la tourbière ardéchoise, où nous étions au mois d’août, à la rencontre du Sympetrum flaveolum (Sympetrum jaune) Nous avions d’ailleurs fait, en 2011, sa connaissance, sur ce site.

Voici quelques clichés, un peu à l’arrache, comme toujours dans ce milieu difficile…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Une autre Aeschne ?

Celle là, n’avait pas encore été présentée sur ce blog, il faut vous dire que nos occasions de rencontre sont rares, elle fréquente les lacs, étangs et tourbières acides de montagne, je ne risque donc pas de la trouver dans mon jardin (70m d’altitude , elle est présente aussi en Eurasie et en Amérique du nord, j’ai d’ailleurs dans mes archives quelques clichés réalisés dans les rocheuses canadiennes.

Les photos qui suivent, simples témoignages, vous montrent la difficulté de photographier certains individus, dans ce milieu, quand ils sont posés, leur choix de support ne serait pas forcément le notre, et la vue de 3/4 arrière en vol, pas franchement idéale, non plus, mais avec les deux pieds dans une tourbière, pas facile de trouver le bon angle de prise de vue… Pardonnez moi donc la piètre qualité des images, merci !

Ah, oui, j’oubliais, au mois d’août, commune de Lanarce, dans le nord de l’Ardèche, voici donc Aeshna juncea (A des joncs)

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Vulgaire, vous avez dit vulgaire ?

Il est absent de mon aire habituelle de prospection, alors qu’il est très fréquent en Europe du nord et de l’est, une unique rencontre, cette année, avec le Sympetrum vulgaire, Sympetrum vulgatum, dans la tourbière d’altitude ardéchoise précédemment évoquée. Il a fallu s’y reprendre à deux fois, pour identifier ce mâle immature, aux larmes noires descendant le long des yeux, quant aux femelles, elles sont bien plus faciles à distinguer de leurs cousines striolatum, avec leur lame vulvaire bien saillante, à angle droit par rapport à leur abdomen.

Place aux clichés de la bête !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

Noir, c’est noir !

La météo d’hier, ne m’ayant pas permis de sortie sur le terrain, voici donc une série datée du 11 août dernier et réalisée dans une tourbière d’altitude, au nord de l’Ardèche. Un conseil, il est fortement recommandé de n’y aller qu’en étant accompagné d’un homme de l’art, et malgré ça, j’ai pu tester pour vous, le bain de boue, je ne vous dis pas l’état du bonhomme quand une main secourable, merci Pierre , a pu l’aider à s’en sortir… 48h, après ma baignade forcée, dans l’eau du Chassezac, boitier en mains, c’était vraiment ma semaine  » Vivons dangereusement  » !

Je vous présente un habitué des lieux, à cette saison, le plus noir, quand il est mâle et mature, de tous les Sympetrum, le danae, la couleur jaune étant réservée aux immatures et aux femelles.

Place aux clichés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

Continuons de papillonner, voulez-vous ?

Ah, ce spot ardéchois de Sympetrum pedemontanum ! Sont tout en grâce, je trouve, et pas du tout farouches, ce qui ne nuit pas Le premier sur fond de Tshirt de mon épouse Colette, l’ensemble sujet support se détache bien, mais pas très naturel, ce vert, non ? Le reste de la série sur des fonds plus classiques, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Bleu, Blanc, Rouge !

Pour changer, une petite série patriotique aux couleurs de notre drapeau, si vous permettez…

Bleu, comme ce mâle Orthetrum brunneum qui se chauffe sur les galets, attention l’abus de soleil pourrait bien le faire changer de couleur ! )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc, comme le collier de cette mignonne petite couleuvre du même nom, rencontrée sur le même lieu

 

 

 

 

Et enfin, Rouge, comme ce Crocothemis erythraea, qui m’a gratifié de son plus beau sourire !

 

 

 

 

 

Alain