Dans mon jardin, savez vous quoi qu’y n’y a

Le jardin, c’est en grande partie  « Derrière chez moi  » Ce qui m’autorise donc à parodier la comptine Vous connaissez déjà, Ishnura elegans, C mercuriale et P nymphula, mais de nouveaux voisins sont arrivés ces derniers jours, je vais vous les présenter:

Une émergence de Gomphus simillimus, G semblable

 

 

Un mêle de Libellula fulva, L fauve, très attaché à son support

 

 

 

Deux Sympetrum sanguineum, pas encore bien mûrs

 

 

 

Une femelle d’Orthetrum coerulescens, O bleuissant, se reposant après la ponte, j’ai vu le coeur copulatoire, et la ponte en suivant

 

 

Le bleu et noir de service, qui bataille avec les C mercuriale, voici Erythromma lindenii, la Naïade aux yeux bleus

 

 

Et le p’tit rouge Ceriagrion tenellum, C délicat

 

 

Madame et monsieur Calopteryx virgo

 

 

 

Qui ont invité un cousin, Calopteryx haemorrhoidalis, C haemorrhoidal, qui a revêtu son plus beau smoking, pour l’occasion

 

 

Je termine la série, avec ce contre jour, du même individu

 

 

Me reste l’Anax imperator, A empereur, pour être complet, mais qui n’a été que de passage, son secteur est plutôt sur un petit étang voisin en aval

Alain

 

 

La cousinade du ruisseau d’Ambos

Vous le savez déjà, 3 espèces de Calopteryx fréquentent les abords de notre jardin, ils cohabitent et s’attribuent tour à tour les perchoirs préférentiels, en se chahutant gentiment. Voici quelques clichés réalisés le week-end dernier, lorsque le soleil tentait de percer dans un ciel bien gris…

Honneur aux moins nombreux, le C xanthostoma

 

 

Puis les C virgo, qui arrivent en début de saison sur le site, toujours les premiers !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pratiquement les plus nombreux à cette période de l’année, les C haemorrhoidalis, la couleur des thorax et abdomen des femelles m’a interpellé cette saison, je n’avais jamais remarqué qu’ils pouvaient être verts, j’ai même pensé à une hybridation possible (?) en fait JP Boudot m’a expliqué qu’il s’agissait de variations intraspécifiques à l’espèce, et que cela pouvait aller du vert métallique au bronze

Pour illustrer ces lignes voici une femelle que je considérais comme  » normale  » elle sera suivie d’une autre forme verte

 

 

 

 

 

 

Pour terminer les mâles dans leur smoking de soirée

 

 

 

 

Alain

 

Le couple du jour

Une série minimaliste, pour changer , ben oui, la météo d’hier après-midi, n’a pas été vraiment coopérative ! Je vous avais présenté, dernièrement, un de mes locataires du ruisseau d’Ambos, monsieur Calopteryx haemaorrhoidalis, attendant l’arrivée de l’âme soeur… Il a trouvé sa miss, regardez comme elle est belle !

Souhaitons leur bon vent !

 

 

 

 

Alain

La classe au naturel

Je trouve, pour ce beau mâle Calopteryx haemaorrhoidalis (Oui, je sais, ça fait mal rien que de le dire , avec son smoking rouge cuivré ! Ses cousins C virgo, sans doute un peu jaloux, le harcèlent en permanence, sur la partie du ruisseau d’Ambos, qui traverse notre enclos, il repousse courageusement tous ces agresseurs, et attend patiemment l’âme soeur, en variant ses supports, pour le plus grand plaisir du paparazzi !

Clichés d’hier après-midi:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Pataugeons ensemble dans le ruisseau d’Ambos

Avant de partir pour de petites vacances, en compagnie d’une partie de notre petite famille, sur notre côte océane, j’ai eu envie de vous accompagner, dans le tour du propriétaire, en matière d’odonates, de notre jardin de Mont de Marsan. Celui ci est traversé par un petit ruisseau, qui porte le joli nom d’Ambos, nous sommes un peu en aval de sa source, il poursuit ensuite son chemin à travers une prairie, alimente un étang, et se jette ensuite dans la rivière Midouze, un affluent de l’Adour, quelques kilomètres plus loin… Les clichés qui suivent, font partie de ma cueillette du jour, j’y trouve aussi d’autres espèces, dont la période de vol est terminée, comme C mercuriale, ou certains Gomphes, et j’ai eu aussi la surprise tout à l’heure, d’avoir pratiquement entre les jambes, monsieur Boyeria en personne, sans cliché, hélas…

Pour commencer cette série, honneur à la famille des Calopteryx, qui forme le gros des troupes, en squattant iris et roseaux, voici C virgo, mâle, femelles, mâle + femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis C xanthostoma, un seul mâle observé, bizarre…

 

 

 

 

Et la troisième espèce, C haemorrhoidalis, les femelles sont restées cachées, et les mâles positionnés dans la zone ombragée, dommage !

 

 

 

 

 

 

 
Quelques costauds, Platycnemis latipes, que l’on distingue de leur cousin pennipes, par leur vol battu

 

 

 

 

 

 

 

C’est le tour des flèches bleues, Erythromma lindenii

 

 

 

N’oublions pas les Anisoptères, Orthetrum coerulescens, deux mâles qui se disputent, bien sûr, le même perchoir !

 

 

 

Et pour clôturer cette série deux Sympetrum sanguineum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà, voilà, vous avez peut être trouvé ça un peu long

A bientôt

Alain

 

Un seul cliché…

… Et donc un article un peu minimaliste, aujourd’hui, mais j’avais envie de le mettre à l’honneur, ce face à face avec ce jeune mâle Calopteryx haemorrhoidal, Calopteryx haemorrhoidalis ! Bien courageux de sortir mercredi, avec la semaine que nous venons de passer au niveau météo, mais c’est un pur produit de notre jardin, comme ses cousins virgo et xanthostoma, déjà bien en place, eux !

Bon vent, l’ami !

 

 

 

Alain