Aïe !

Un vol lourd qui se termine dans un ajonc… L’Asilide a trouvé son repas, et ce Coenagrion puella, A jouvencelle, se serait sans doute bien passé d’être ainsi mis à l’honneur !

 

 

 

 

 

 

Alain

Salade forestière

Voici les ingrédients de la recette, dans l’ordre d’entrée en scène, Pyrrhosoma nymphula, (Nymphe au corps de feu) Lestes virens (L verdoyant), Coenagrion puella ( A jouvencelle) Ceriagrion tenellum (A délicat) et Crocothemis erythraea (L écarlate) produits du 18/05, estampillés  AOP côte landaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Dans les lagunes de sud Gironde, suite 1

Une première suite à mon article précédent, avec un panier très éclectique aujourd’hui, du courant et des espèces moins communes, dans l’ordre d’entrée en scène, Coenagrion puella, A jouvencelle, Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, Orthetrum cancellatum, O réticulé, Sympetrum fonscolombii, S à nervures rouges et Erythromma najas, Naïade aux yeux rouges (immature)
Place aux photos:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Pas la meilleure des journées

Et pourtant… J’avais mis toutes les chances de mon côté, 3 sites visités sur mon périmètre montois, ce samedi 20 avril … Un début de journée, limite gel et une alternance soleil et nuages poussés par un vent soutenu et contrairement à la majorité des jours précédents, aucune émergence contactée et seul ce mâle Ischnura elegans m’a sauvé de la bredouille, sur mon spot habituel de la base du Marsan:

 

 

 

En début d’après-midi, je suis descendu au ruisseau  » jardin » depuis quelques jours l’eau est moins courante, des travaux en amont ont libéré de la vase, ce qui a fait fuir les C mercuriale, A de mercure, locataires de nos iris, seuls quelques Calopteryx virgo, C vierge étaient présents, j’ai privilégié cet immature coopératif pour les photos qui suivent:

 

 

 

 

Un petit déplacement ensuite, au bassin de rétention d’eaux pluviales du secteur, 2 mâles matures Cordulia aenea, C bronzée, patrouillant, des tonnes d’Ischnura elegans, A élégant, une dizaine de C puella, Agrion jouvencelle, dont cet émergent mis dans la boîte après son premier vol et atterrissage réussi, il aura donc droit à la mise à l’honneur dans cette page !

 

 

 

 

 

Alain, qui fera mieux demain, peut être !

 

La journée Pinail

Nous étions basés à moins d’une heure de voiture au nord de ce site du département de la Vienne, considéré comme majeur en matière d’odonates dans ce secteur, et sur lequel souvenez-vous, nous avions pris beaucoup de plaisir la saison dernière, la tentation était donc grande d’y passer une journée, finalement nous avons choisi celle du 3 pour nous y rendre, météo ensoleillée, mais très ventée.
Un premier tour sur le sentier découverte et ses proches abords, à notre arrivée matinale, nous a permis de contacter quelques zygoptères, C puella, A jouvencelle et Pyrrhosoma nymphula, Nymphe au corps de feu, et il faudra attendre notre retour sur zone, en début d’après-midi, pour voir voler des Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, et quelques Cordulia aenea, et enfin celle que nous étions venus chercher, Leucorrhinia pectoralis, L à gros thorax, 5 émergences à l’envol à notre passage, presque les premières saison, sur ce site, mais le vent les emportaient dans les brandes alentour, et malheureusement souvent loin de nos objectifs, deux mauvaises photos quand même en témoignage, l’espèce n’est pas si courante ! Et encore un peu tôt en saison, en 2022 nous y étions un mois plus tard…

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

Mais que fait la police ?

Pour vivre heureux, vivons cachés, semblait penser ce couple de Coenagrion puella, A jouvencelle, très occupé à concevoir la future génération, et puis changement de posture, on se met plus en vue, et j’ai été le témoin d’une agression caractérisée de la part d’un mâle jaloux de passage sur zone, harcèlement du couple en bonne et due forme, puis il a fini par se lasser, mais quel petit teigneux !
Clichés de mardi 18 après-midi:

 

 

Alain

 

 

Deux nouvelles têtes !

Mes prospections du matin se font surtout sur mon étang référence actuellement, et j’ai décidé pour changer de site, cet après-midi du 11, d’aller relever les compteurs du bassin de rétention d’eaux pluviales de proximité, où s’ébattent les premières Brunettes de ma saison et Ischnura elegans, A élégant, les berges commencent à se végétaliser, mais il y a beaucoup moins de roseaux que sur mon site principal, d’où des supports pas toujours au top, mais bon, il s’y passe toujours quelque chose d’intéressant… Et là, première découverte Ischnura pumilio, l’Agrion nain, une femelle immature de type aurantiaca, immanquable avec cette couleur orangée unique, mais qui ne m’a laissé le temps que de ce seul cliché, mon dernier contact avec cette espèce datait de l’été 2012, et je n’avais pas su en voir depuis ! Je prends quand même, bien sûr, et promets de regarder les Ischnures du secteur d’un autre œil maintenant

 

 

Et pour mettre un peu de bleu et de noir dans cette mini série, je vous présente aussi le Coenagrion puella, A jouvencelle, millésimé 2023, deux mâles matures contactés

 

 

 

Et clôturons en fanfare avec un double cœur de Brunettes !

 

 

Alain

Dans les lagunes

Maintenant que nous avons retrouvé la liberté de nos déplacements, l’occasion était trop belle, lundi 3 mai dernier, de l’inaugurer et de retrouver notre ami Martin, le bordelais, aux confins de nos deux départements, et relever quelques compteurs… Nombreuses Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, de rares Leucorrhinia albifrons, L à front blanc, 8 au total contactées sur plusieurs lagunes prospectées, des émergences du jour pour la plupart, mais une seule photographiée, probablement encore un peu tôt dans la saison (à revoir dans une quinzaine), quelques émergents de Leste, indéterminés, mais probables dryas, L des bois, une grande collection de Coenagrion puella, A joucencelle, les immatures se mêlent aux confirmés sur les fougères naissantes alentour, constituent le bilan de cette sympathique journée de retrouvailles !
Quelques clichés, la Leuccorhine est handicapée par un abdomen au final tordu, ce qui ne l’empêchait pas de voler correctement, elle a accepté mon doigt pour l’aider à sortir du fouillis d’herbes dans lequel elle avait atterri et contre jour pour les deux premières photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Et de 9 !

Laborieuse cette année, l’arrivée des nouvelles espèces, elle a été précoce me concernant, puis marque le pas, la météo y est pour quelque chose, et le rayon d’action géographique limité ne me permet pas d’accéder à d’autres spots et biotopes, j’ai donc un peu l’impression de tourner en rond !  D’autant plus que ma vue devient défaillante J’ai honte, d’avoir pris hier matin, cette femelle Coenagrion puella, A jouvencelle, frigorifiée pour une Ischnura elegans, A élégant, et ne pas y avoir prêté toute l’attention qu’elle aurait dû mériter, c’était quand même ma première de l’espèce, je remercie mon écran de PC, de me l’avoir signalé ! 

 

 

 

Alain

Il y a un an… Le 19 avril 2019

Je titrais mon article  » L’assassin était dans l’herbe  » Vraiment pas son jour de chance, pour cette femelle immature C puella, A jouvencelle, plaquée au sol par l’Asilide, ce tandem mortel a déménagé à plusieurs reprises devant mon insistance photographique, mais sans jamais qu’il n’abandonne sa proie, dure la loi de la nature !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, nostalgique, qui avait déjà contacté 11 espèces à cette date, il y a un an…