La deuxième génération

Son origine est tropicale, et son développement est possible en 9/10 semaines, chez Crocothemis erythraea, L écarlate, sous nos latitudes des émergences en continu pendant 3 mois. Mais regardez comme il est beau ce mâle ado avec son costume orangé, rencontré lundi après-midi aux abords du courant de Soustons ! En tout cas il a séduit mon objectif:-)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Dans les pas de Guylaine, la zone humide d’Aureilhan

Nous avons abandonné, presque à regrets ce très beau site, qui demandera une repasse plus approfondie, pour nous rendre à proximité du Courlis, ruisseau qui traverse la commune voisine de Mézos, c’est un coin idéal pour un pique-nique, à l’ombre d’un bel arbre, ce que nous avons fait d’ailleurs Côté odonates, les berges escarpées ne permettent pas un accès facile à l’eau, l’Onychogomphus uncatus, O à crochets espéré, n’était pas au rendez-vous, une petite balade apéritive, nous a quand même permis de contacter quelques Calopteryx, et une Boyria irene, Aeschne paisible, un mâle en goguette à la recherche d’une partenaire prospectant inlassablement la rive, sans photo.
Nous nous sommes ensuite déplacés dans la zone humide du lac d’Aureilhan, dans la périphérie de Mimizan, elle se situe à l’exact opposé de  » La promenade fleurie  » un haut lieu du tourisme de masse à cette saison, par contre nous avions vraiment l’impression d’être seuls au monde dans cette vaste zone où le lac peut prendre ses aises quand il déborde. Orthetrum divers et variés, Croco et Trithemis, nous ont honoré de leurs présences, aperçu aussi une femelle Anax en ponte, ainsi qu’un mâle Sympetrum sanguineum, S sanguin que je ne vais pas vous présenter, mes clichés sont ratés
Fin de cette belle et conviviale journée, merci encore Guylaine, notre guide !

Les abords du lac:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Concentration de Crocos, suite

Cette série aurait pu aussi s’appeler  » Avec la jussie  » tant elle est présente sur ces clichés, mais diluée en fond, c’est comme ça qu’on la préfère !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Concentration de Crocos

Les sorties en forêt étant toujours interdites, j’ai testé avant hier un nouveau site dans la périphérie de Dax, les étangs des anciennes gravières, quelques petits plans d’eau autour desquels on peut cheminer gentiment, mais malheureusement encombrés par les invasifs Jussie et Myriophylle du Brésil, qui les recouvrent en partie. Quelques odonates sont quand même présents et omniprésents même, en matière de Crocothemis erythraea, L écarlate, je dois avouer ne jamais avoir vu une telle concentration de cette espèce, on pense d’abord à une manifestation une dizaine par mètre carré en zone de maturation ! Quelques individus matures viennent y faire du repérage pour dénicher des futurs partenaires, mais c’est mon interprétation partiale
Place aux clichés avec en préambule la présentation du site en images, une autre série suivra:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Jour de fête nationale

Du bleu, du blanc et du rouge, au menu de ce 14 juillet, comme à l’accoutumée depuis plusieurs saisons. Le bleu et le blanc de Platycnemis latipes, P blanchâtre, et le rouge de Crocothemis erythraea, L écarlate
Une pensée particulière pour ma maman, qui aurait eu 100 ans aujourd’hui, mais qui nous a quitté un an trop tôt…

 

 

 

 

Alain

Après l’orange, le rouge

 Chez Crocothemis erythraea, L écarlate, ça fonctionne comme les feux de circulation, et quand ils sont matures, les mâles justifient leur nom vernaculaire ! Il me semble les voir en grand nombre cette saison, peut être parce que d’autres espèces sont moins présentes, et qu’on ne voit qu’eux en prospectant ? Vous remarquerez dans cette série, les efforts louables d’un individu en tentative d’obélisque, à saluer, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

On passe à l’orange ?

C’est un passage obligé pour les immatures mâles Crocothemis erythraea, L écarlate, mais plus rare chez les femelles, qui seront dites andochromes et deviendront rouges à maturité, à l’identique de leurs partenaires masculins, c’est le cas pour les deux derniers clichés de cette petite série, et je me dois de vous avouer que je n’ai vu la lame vulvaire que sur mon écran de PC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Lagunes de sud Gironde, les Themis

Les Croco et les Tri, bien sûr Même si on ne trouve la deuxième que dans celle de Surgenne, où elle côtoie les Utriculaires, plantes carnivores flottantes, souvent anonymes mais actuellement fleuries, deux clichés pour vous montrer:

 

 

 

Crocothemis erythraea, L écarlate, bien présente sur ces sites

 

 

 

 

 

 

Et voici Trithemis annulata, T pourpré, une espèce pour laquelle je suis en manque cette saison, sans vraiment en comprendre la raison, je ne les vois plus qu’à l’unité, ou presque, sur mon spot habituel, où, à cette période elles devraient être très nombreuses, les deux sexes confondus, rendez-vous compte, c’était là ma première femelle, une girondine, un comble, mais j’ai pris, bien sûr

 

 

 

 

 

 

Alain

Pêle mêle

Quelques espèces complémentaires à celles que j’ai présentées précédemment, et qui sont aussi omniprésentes dans la réserve à cette saison: Ceriagrion tenellum, A délicat, dans son environnement de bruyères, Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, au moins une par mare, comme les Anax Crocothemis erythraea, L écarlate, des bien mûres et des immatures, comme celle qui va suivre, et une mention particulière pour Lestes sponsa, L fiancé, un seul individu contacté, un mâle émergent pour lequel j’ai eu besoin des pointures de la liste Boyeria, pour confirmer, je les en remercie chaleureusement !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Les indéboulonnables

Ces deux mâles Crocothemis erythraea, L écarlate, bien mâtures, ne sortent de leur support, où ils semblent faire la sieste, que pour ferrailler avec les intrus qui rentrent dans leur périmètre, attraper une proie ou convoiter une belle, leur vue est excellente, ils ne laissent rien passer du petit monde qui les entoure, et reviennent ensuite systématiquement se poser sur leur perchoir favori:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, qui va vous abandonner une petite dizaine de jours, il faut bien aller chercher la matière première pour tenir ce blog cette fois-ci du côté de Poitiers aux environs de la réserve du Pinail, à bientôt pour de nouvelles aventures !