Quand le prédateur devient proie

Dure la nature et ses lois ! Même si ça fait toujours un petit quelque chose de découvrir cette belle machine décédée et empêtrée dans la toile de L’Argiope fasciée, déjà servie, et laissant la carcasse aux fourmis charognardes… A les voir virevolter en permanence on finit par les croire invincibles, et pourtant ce 21 août il manque un mâle Aeshna affinis, A affine sur le site
Un cliché de la coupable pour commencer, et une info, la dernière photo de la série a été prise le 23, soit 2 jours après, la tête et ses les beaux yeux bleus n’étaient plus là…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Voir sous les jupes des filles…

… Chantait Alain Souchon J’ai profité de l’occasion hier après-midi avec cette femelle Trithemis annulata, T pourpré, perchée sur la clôture de l’étang de pêche, pour faire quelques clichés en contre plongée:

 

 

 

 

 

 

 

Et toujours la mini rainette de service, deux seuls individus contactés, dont un photographié, entre ombre et soleil sur cette petite feuille, elles ont quitté leur cocon (bouquet de joncs) familial et se dispersent dans la végétation alentour, on attendra un peu pour les revoir avec leur taille adulte, plus faciles à repérer !

 

 

 

Alain

Et un de plus !

Celui-là manquait à mon tableau de chasse saison de pose sur bruyère, je repère cet Orthetrum coerulescens, O bleuissant, à mon arrivée sur zone hier après-midi, il m’a fallu bien vingt minutes pour le convaincre de choisir ce support, et comme l’essayer c’est adopter, ensuite il ne voulait plus en sortir, et j’ai donc pu en profiter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et au final deux mini Rainettes méridionales, toujours présentes sur le site, mais plus dispersées:

 

 

 

Alain

 

 

Le nez dans la bruyère…

… Mais pas que, même si les abords du bassin de rétention d’eaux pluviales local sont joliment fleuris, les butineurs s’en donnent à cœur joie, et il arrive aussi que certains odonates choisissent ce support, pour mon plus grand plaisir ! Voici quelques clichés glanés hier après-midi, avec une lumière bof, et quelques gouttes au final motivant un retour à la maison anticipé. J’ai quand même aussi contacté dans un bouquet de joncs rivulaires, une vingtaine de mini rainettes méridionales, Hyla meridionalis, taille environ un centimètre, mais déjà très habiles à sauter de support en support, dernier cliché témoignage
On commence avec Lestes virens, L verdoyant:

 

 

 

 

Un mâle de Sympetrum sanguineum, S sanguin, sur son poste d’observation:

 

 

Gros plan et effet zoom sur Sympetrum striolatum, S strié:

 

 

 

 

 

Et au final, la rainette promise !

 

 

Alain

Elles me devaient une revanche…

Et elles me l’ont accordée Les Leucorrhinia albifrons, L à front blanc, landaises, leur effectif s’est renforcé, j’ai même fait décoller plusieurs émergences à mon arrivée sur site vers  12h30, mais les individus matures étaient bien là aussi, et j’ai pu en trouver quelques uns très occupés Ah oui, avec le vent soutenu du jour, elles se fatiguent plus vite, et leur approche s’en trouve facilitée, mais bon, pas toujours quand même, faut pas rêver !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et au final, une lointaine rencontre (surtout pour mon 100 mm ) avant de reprendre ma voiture !

 

Alain

Une nouvelle sortie matinale

Hier matin, une éclaircie entre deux averses, je saute dans mes bottes, et file au bassin de rétention local, décidément je deviens addict à la magie de ses abords, et oui, l’homme est faible Une petite surprise m’y attendait, une émergence de Trithemis annulata, T pourpré, qui a évité de peu le filet de l’araignée, et deux de Sympetrum fonscolombii, S à nervures rouges, il s’agit de la seconde génération saison de ces deux espèces. Et vive les p’tits jeunes, la bruyère, les gouttes et les mouches, avec au final trois clichés bonus !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

 

Mal à « ma » mare

Un peu, beaucoup, triste, comme la météo, l’Alain, aujourd’hui, quand il s’est rendu compte, mercredi matin, que des débroussailleurs fous (je n’ai rien contre l’entreprise prestataire qui fait son boulot), avaient fait fi d’une partie de la roselière qui encadre la petite mare de la base de loisirs du Marsan, elle servait de perchoirs aux rainettes et odonates émergents du site, sans parler de l’avifaune locale, colverts, poules d’eau, grèbes castagneux, et même la présence hivernale exceptionnelle il a quelques mois d’un râle d’eau, etc, les grenouilles vertes, en pleine saison des amours ne s’en sont pas remises non plus… On peut ensuite parler de fauchage raisonné et de biodiversité, foutaises, je pense qu’il existe d’autres périodes plus favorables pour nettoyer les abords !
En préambule quelques images du désastre, en souhaitant que ce  » chantier  » en reste là !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et malgré ça la vie continue dans les roseaux encore en place (pour combien de temps ? ), immatures, émergences, et cette diagonale d’Ischnura elegans, A élégant, que j’aime bien:

 

 

 

 

 

 

 

Ah oui, que je vous dise, un petit break d’une grosse semaine, nous allons voir ce qui se passe en Touraine, dans l’ex secteur de l’ami Morikan, et espérons bien pouvoir marcher dans ses pas !
Soyez sages en attendant notre retour !

Alain

Comme par magie !

Un moment unique, mercredi matin, et partagé avec l’ami Jean-Louis, un collègue du club photo, avec cette rencontre rare, de 2 de mes centres d’intérêt actuels, à quelques centimètres l’un de l’autre sur un roseau neuf, je vous laisse chercher… Mais, me connaissant, vous avez probablement déjà trouvé une rainette et une émergence à venir, la rainette restant indifférente à sa voisine, et ne montrant que sa partie charnue
Le cliché à notre arrivée:

 

 

Le processus démarre dans les minutes qui suivent, c’est une Libellula quadrimaculata, L à 4 taches

 

 

 

 

 

 

Une autre vue de l’ensemble, avant le rétablissement à venir:

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le site, avec un grand sourire et ce dernier cliché:

 

 

Alain

Profitons en encore un peu !

A ce rythme là, elles seront bientôt toutes sorties, les Cordulia aenea, C bronzée, de mon étang référence ! Le 18 en début d’après-midi, j’ai même vu quelques mâles matures patrouillant le long des rives… En attendant la suite des évènements, petit bémol, une faucardeuse est arrivée sur le site côté baignade (c’est une base de loisirs) , et j’ai bien peur que ce chantier cause un peu de désordre pour ce qui nous intéresse, on verra bien…

 

 

Voici un beau mâle, un peu avant son envol:

 

 

 

 

 

 

 

 

Et je ne résiste pas au plaisir de vous présenter une de mes petites copines de roseaux, j’entretiens ma vue en les cherchant , mais quel mimétisme !

 

 

Alain

 

 

Sainte Nina, et ce n’est pas la Bérézina

Bientôt la mi janvier, et sont toujours présents, les derniers combattants du millésime 2022, aujourd’hui encore contacté 2 mâles et une femelle, leur terrain de jeu a été en partie labouré la nuit dernière par une équipe de sangliers, mais les feuilles de chêne solarium qui leurs sont nécessaires restent en place, et bien sûr les lézards rôdent !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, qui vous a peut être proposé ses dernières images  » saison  » au vu de la météo annoncée à partir de demain…