Mon dernier cliché de l’année était bien mon dernier cliché saison…

… Suis sorti deux heures ce début d’après-midi, pour essayer de trouver mes vieilles premières libellules de l’année et bien nada, malgré les 22° ambiants et le grand soleil du jour, pas pu voir la queue d’une, je crois bien qu’il faudra maintenant attendre l’arrivée du prochain millésime, par contre les lézards eux étaient bien présents, j’en ai même contacté un qui a l’air d’avoir la patte avant droite amputée, façon gant de boxe
Pour rappel à ceux qui auraient pu l’avoir manqué , mon dernier cliché:

 

 

 

Alain, qui va se mettre en diapause quelques temps
Et à bientôt pour de nouvelle aventures !

 

 

Le bouquet final

Nous sommes presque au terme de cette année, et j’ai pour habitude, avant de souhaiter de bonnes fêtes, de vous présenter une sélection de clichés, millésime 2021 donc pour cette série et celle qui suivra, ce ne sont pas des inédits, ils sont placés dans un ordre chronologique, j’espère que vous les reverrez avec plaisir !

Allez on démarre:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Aller plus haut

On commence, ça n’est pas coutume, par un coup de gueule, les deux premiers clichés représentent mon site à fougères sur lesquelles les libellules aimaient bien se poser… Voici ce qu’il en reste après le passage du débroussailleur fou, ah, cette manie de vouloir tout aseptiser et de transformer un petit coin sauvage en boulevard à promeneurs ! Bon ça c’est fait, j’ai quand même pu faire un peu plus loin, hier après-midi, la série suivante de mes copines très haut perchées Trithemis annulata, T pourpré, avec une intruse, une femelle Sympetrum striolatum, S strié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

Prospection positive

En 2017, pas très loin de notre maison, se terminaient les travaux de construction d’un petit boulevard périphérique destiné à désengorger le centre ville aux heures de pointe, 3 bassins de rétention d’eau pluviale y étaient également associés. Depuis ils se sont un peu végétalisés d’une façon naturelle, et j’ai décidé hier après-midi d’aller en faire le tour… D’emblée une sympathique surprise, avec la découverte d’une rainette, bien planquée dans son massif de joncs

 

 

Et puis une autre un peu plus loin ce qui me réconcilie avec cette espèce qui a pratiquement disparue de mon spot habituel, cette année ! Quelques anisoptères en vol, L quadrimaculata, Crocothémis, Anax, 2 sympetrum sanguineum, un striolatum et dans la catégorie zygoptères, des Ischnura elegans, Ceriagrion tenellum, Enallagma cyathigerum, et des émergences de Lestes en quantité, toujours délicat de mettre une identification sur des sujets immatures, mais je me lance avec la série qui suit, au risque de me tromper, vous saurez le dire je pense qu’il s’agit de L barbarus, L barbare, voilà les clichés, dans l’ordre chronologique de prise de vue:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Interdit aux chiens…

… Mais pas aux libellules ! Ce Sympetrum fonscolombii, S à nervures rouges, un original probablement, à réussi à atterrir pour son premier vol, sur cette clôture bordant un terrain de Beach-volley, simplement séparé par une piste de l’étang d’émergence. Il est ensuite reparti vers un milieu plus naturel !

 

 

 

 

 

 

Et pour faire bon poids, une des deux rainettes contactées hier !

 

 

Alain

Le cliché bonus

De mes séries Ascalaphes ! Anne-Marie, une colistière de la liste de partage de clichés Photofaune, a posté hier la photo d’un Ascalaphe émergent, contacté le 4 mai sur une pelouse sèche du causse de Bruniquel (Tarn et Garonne) vers 10h… Coïncidence avec mes articles précédents, il ne m’en fallait pas plus pour que je lui demande la permission de mettre ce cliché à l’honneur dans mon blog, grand merci pour son accord enthousiaste et voilà la bête ! 
Pour les curieux qui ont besoin d’informations complémentaires sur cette famille, j’ai découvert un PDF téléchargeable  » Histoire naturelle des Ascalaphes de France  » de Cyrille Deliry & Jean-Michel Faton,  on y apprend pas mal de choses et en particulier que la femelle dépose ses oeufs à la base des végétaux, la vie larvaire dure 2 ans, au sol, et seulement quelques semaines comme imago volant. La métamorphose a lieu dans un cocon de soie secrétée par la larve. Imago et larve  sont carnivores et se nourrissent de Diptères.
Un petit regret, après les accouplements photographiés, il aurait peut être fallu attendre un peu auprès des femelles qui paraissaient au repos, en attente de ponte ? On fera mieux la prochaine fois

 

 

Alain

Au pays des Ascalaphes, suite

Cette série aurait aussi pu s’intituler  » Kamasutra version Ascalaphes   » Lors de cette journée, j’ai pu assister à 3 accouplements, le mâle saisit la femelle en vol, et l’ensemble se pose un peu à l’arrache, dans les basses herbes, ou un peu plus haut sur une tige en partie dégagée, pour le plus grand plaisir du photographe !
Voici un résumé de ces 3 scènes, encourageantes pour l’avenir de l’espèce sur ce site !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, le repos des guerriers, bien mérité !

 

 

 

 

 

Alain

Au pays des Ascalaphes

Tous les ans, hors la saison passée cause confinement, je m’accorde une petite dérogation par rapport à ce blog consacré aux Odonates, et vous présente Libelloides coccajus, Ascalaphe soufré, nous savons le trouver dans le département voisin du Gers, cet insecte de l’ordre des Névroptères, qui ressemble tellement à nos libellules ! Une belle sortie, samedi dernier, journée très chaude plus de 30°, et dès 10h, ils étaient bien réveillés les bougres, les premiers insaisissables, nous lui poursuivons de nos assiduités photographiques, un vrai challenge que d’arriver à les mettre dans la boîte dans les meilleures conditions possibles, tant ils aiment se poser dans le fouillis d’herbes de ces prairies calcaires, et non sur les orchidées du secteur, hélas ! Avec persévérance et même obstination, j’ai quand même fait plus de 300 clichés, avant tri, bien sûr !
En voici une première série, avec des individus solos:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Vive les coeurs !

Symboles de la maturité, et nécessaires à la fabrication des futures générations, on commence à les voir actuellement dans la végétation rivulaire … Ce coeur copulatoire d’Ischnura elegans, A élégant, imperturbable malgré mon approche, est resté à portée de mon 100 macro un bon moment, sous les yeux d’un mâle en solo, et de miss rainette dans son massif d’iris, content de la revoir celle-là, mais hélas bien seule apparemment !
Clichés d’hier après-midi:

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Ah, ce pollen !

C’est la période, tout est jaune ici, en cause le pollen de notre forêt de pins maritimes, il rentre dans nos habitations même fermées, se dépose partout, mais il faut bien que ces arbres aient leur sexualité iris et roseaux en sont copieusement garnis et nos copines aussi, bien sûr, en témoigne ce mâle Ischnura elegans, A élégant du jour, se nettoyant les yeux, mais il y a pire, pour les habitantes de l’étang, dernier cliché !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain