En cadeau

Aujourd’hui, 29 novembre, jour particulier pour moi, puisque c’est la date de mon anniversaire, avant de souffler les trop nombreuses bougies du gâteau (je passe en Savoie cette année) , envie d’aller à la rencontre des rescapés encore en exercice, malgré un soleil voilé, mais sans pluie. 3 seuls contacts, feront ils mieux la prochaine fois ? Finalement les pêcheurs de la flaque restante de la vidange du lac étaient plus nombreux

Je ne vais pas vous imposer une série témoignage complète, une photo suffira, celui-ci, dérangé, s’est posé à mes pieds !

 

 

 

Alain

Mon terrain de jeu, futur chantier

Très inquiet, l’Alain, sur le futur des odonates de ses mares préférées, suite à sa sortie d’hier après-midi à la base de loisirs du Marsan, située dans la périphérie immédiate de notre préfecture. Cet ancien terrain militaire d’une superficie de 120 hectares dans le massif forestier, est géré par Mont-de-Marsan agglo, on peut y pratiquer diverses activités, accrobranches, etc, des sentiers jalonnent le site, pour la plaisir des promeneurs de toutes natures. 3 plans d’eau nous intéressent particulièrement, en amont une petite mare artificielle qui s’est bien végétalisée, alimentée par l’eau d’un forage profond. C’est le théâtre de mes aventures de début de printemps, comme vous le savez, il y nait les premières Cordulies et Libellules à 4 taches de France, les grenouilles vertes sonorisent le site, pendant que les rainettes partent à l’assaut des iris et roseaux. L’alimentation en eau y a été coupée, la mare est au trois quart vide, malgré l’apport naturel important depuis le début du mois. En suivant se trouve le lac de baignade, qui fera l’objet d’aménagement et d’un désenvasement, pratiquement vide, lui aussi, pour faciliter les travaux à venir, à ses abords, je pouvais y observer un cortège important d’odonates, dont mes chouchous Trithemis ! Seul le lac de pêche en contrebas, ne sera pas impacté par ce chantier. Il est fort probable que ces travaux vont modifier la biodiversité du site, l’avenir nous le dira … 

La petite mare

 

 

 

 

Le lac de baignade

 

 

 

 

 

 

Alain

 

En rouge et blanc

Facétieux à mon passage, ces Sympetrum striolatum, S striés, hier après-midi, se posant sur cette rubalise aux couleurs de l’USD, le club rugby de nos voisins dacquois, non mais, quand on est jaune et noir et montois, c’est juste pas possible Pour leur défense le site de prise de vues est bien sur la route de Dax, mais quand même ! Plus sérieusement, la rubalise délimite le périmètre de  futurs travaux  de dévasement et d’aménagement, l’étang est déjà en grande partie vidé, fin du chantier février 2020, que vont nos libellules devenir ? On en reparlera sans doute… 

 

 

 

 

D’autres sont posés sur les barrières métalliques qui servent d’accroche à la rubalise

 

 

 

Et un clin d’œil final, ceux-là sont surbookés

 

 

 

Alain

Chasse sportive !

Petit intermède parmi mes envois Auvergne ou live, la mini série de 5 clichés qui suit, m’a été envoyée, par Marie-Andrée et Thierry, des amis et photographes de nature alsaciens, je la trouve intéressante, je n’ai pour ma part jamais assisté à ce type de séquence, seulement vu, et non photographié, une grenouille captant une femelle Anax en ponte à partir d’un support feuille de nénuphar, merci les alsaciens, et bravo pour votre réactivité, c’était pas évident !

L’histoire se termine bien pour ce couple d’Orthetrum, mais ils ont eu chaud aux fesses

 

 

 

 

 

 

Alain

Bleu, blanc, rouge

Aujourd’hui, notre fête nationale, mettons en avant nos couleurs ! Mais j’en profite aussi pour passer un message plus personnel, bon anniversaire maman, nous fêtons tes 97 ans, une anecdote, petite on lui laissait croire que les feux d’artifices lui étaient destinés

 

 

 

 

Alain

Le bonus de Flo

Souvenez-vous, il y a une quinzaine de jours, mon article  » Le cousin napolitain de l’empereur  » dont la vedette est Anax parthenope, cette superbe libellule a provoqué un coup de cœur de Flo, fidèle suiveuse de ce blog, amoureuse des odonates, qu’elle poursuit de ses assiduités photographiques, mais pas que… Elle a bien d’autres talents, notre amie, elle manie crayons et pinceaux avec dextérité, et je veux ici relayer son article «  https://floaugreduvent.blogspot.com/2019/07/aqua-surprise.html#comment-form  » en vous présentant son travail d’aquarelle, chapeau l’artiste et merci Flo pour ce cadeau ! 

 

 

 

 

 

Alain

La couche de finition

Il est rare qu’il se pose sur une fleur, mais cette femelle a choisi comme support cette orchidée, Orchis purpurea, O pourpre, il fallait en profiter, et elle m’a laissé lui tourner autour boitier en mains, je l’en remercie chaleureusement ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, qui referme la parenthèse  » Ascalaphe  » avec cette série, même s’il me reste encore de très nombreux clichés, témoignages de cette sortie réussie !

Une deuxième couche ?

Voulez-vous une petite suite ? Allez, sans attendre vos réponses, je vous l’impose, tant pis pour les grincheux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Question pour un champion

 » Je ne suis pas un Odonate, ni un Lépidoptère, je suis, je suis, je suis… un Neuroptère…  » Vous m’aurez maintenant reconnu, j’en suis sûr, je suis l’Ascalaphe coccajus de mon petit nom, ou soufré. Comme tous les ans à cette période, je les retrouve avec grand plaisir sur les côteaux calcaires à orchidées des abords du lac du Lizet, sur la commune de Montesquiou sur l’Osse, chez nos voisins du Gers, quelques séries, presque hors sujet dans ce blog consacré aux libellules, mais pour ma défense, je peux témoigner que lundi, rien ne volait les concernant Je l’ai déjà dit précédemment, cet insecte est assez difficile à photographier, il demande à être poursuivi, ça on sait faire, se pose fréquemment au ras du sol dans les herbes hautes, et le fond de la plupart des clichés est très fouillis, ah oui, j’oubliais aussi, il referme souvent ses ailes, et les replie sur son abdomen, à part ça tout va bien ! Il faut donc bien profiter de ceux qui se perchent un peu plus haut dans la végétation  

Au vu de cette belle journée, je crains pour vous que cet article ait des suites

Deux clichés du terrain de chasse pour commencer:

 

 

 

Et voilà la bête !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’ai pas su résister à cette pose contre-jour, oui, je sais l’homme est faible !

 

 

 

En prime un dernier cliché, celui de cette porte du XII ième siècle, dans ce joli petit village, très cher à mon cœur, mes grands-parents paternels l’ont habité une quarantaine d’années, et reposent maintenant dans le cimetière d’une commune voisine.

 

 

Alain

L’assassin était dans l’herbe

Ce n’était pas son jour de chance à cette pauvre femelle immature C puella, A jouvencelle, caché dans l’herbe l’asilide s’est jeté sur elle à son approche, l’a plaqué au sol, mon insistance photographique a plusieurs fois fait déménager ce tandem mortel, mais il n’a jamais abandonné sa proie, dure la loi de la nature ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain