Le best-off 2023

Il est de coutume à cette période de l’année de vous présenter une petite sélection des meilleurs clichés, la saison a été moyenne, avec une météo très particulière, j’ai raté les Leucorrhines, hors la découverte de nouvelles stations landaises pour albifrons, à front blanc par l’ami Clément, et celle des Gomphes rares… Le temps fort sera sans contexte, la semaine passée dans la Drôme fin juillet, et l’occasion de revoir les Sympetrum pedemontanum, S du piémont et depressiusculum, déprimé, et cette émergence d’Hemianax ephippiger, A porte-selle, la seconde donnée de reproduction de l’espèce pour ce département
Place aux acteurs, dans l’ordre chronologique d’entrée en scène:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain 

Dernière déprime de la saison

Nous voilà arrivés au terme de ces séries drômoises, snif ! Où nous avons pu faire le plein d’images de ces Sympetrum éloignés géographiquement de mon secteur traditionnel, une vraie cure, on peut dire Dans l’ensemble ils se seront montrés coopératifs, et je les en remercie chaleureusement, le vent nous a accompagné pendant ces quelques jours, ne nous facilitant pas la tâche au niveau des prises de vue, mais il fait partie du paysage local, et on finit par s’y habituer !
Voici donc ma dernière série S depressiusculum, S déprimé, 3 mâles:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Dernier tour de piste

Nous sommes le vendredi 4 août, nous devons quitter notre gîte le samedi matin, et encore envie de revenir sur ces canaux d’irrigation de Pierrelatte, faire un dernier tour de piste au contact de ces Sympetrum inconnus du sud ouest Pas de problème, ils sont fidèles au rendez-vous et tiennent à nous saluer , voici donc notre dernière série drômoise relative à S pedemontanum, S du piémont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Voulez-vous papillonner à nouveau ?

Après 2 jours de tourisme local, il faut varier les plaisirs , retour ce mercredi 2 août aux abords des canaux d’irrigation, et bien sûr à nouveau des tonnes de Sympetrum pedemontanum, S du piémont. Avec leurs marques alaires, et leurs courts déplacements, ils ressemblent vraiment à des papillons, difficile de se lasser de les observer, on essaie de les photographier sur les meilleurs perchoirs possibles, compliqué dans cette végétation, et le vent, toujours le vent, il nous aura accompagné toute la semaine…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Le jour d’après, suite

Cette série est consacrée à la deuxième espèce phare de ce secteur, Sympetrum depressiusculum, on commence à s’habituer à ce nom, j’arrive maintenant à l’écrire sans me relire , S déprimé, le mistral soufflait encore très fort, le cœur copulatoire présenté a donc choisi le support le plus adapté
Les deux derniers clichés surtout destinés à ne pas perdre la main pour mon retour dans les Landes, Platycnemis latipes, P blanchâtre, et Trithemis annulata, T pourpré et contactés aux abords du petit étang découvert la veille où nous avons pique-niqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Le jour d’après

C’est le dernier jour de juillet, en préambule, nous décidons de visiter la ferme aux crocodiles, c’était bien la moindre des choses car nous sommes garés sur leur parking , immense d’ailleurs, et elle mérite les trois heures passées dans leur installation, nous avons fait ainsi le tour de la planète en la matière !
Dès la sortie, sur le canal, un mâle Aeshna affinis, A affine, fait des allers-retours, je le poursuis de mes assiduités, mais n’arrive pas, entre ombre et soleil, à en tirer un meilleur cliché que le premier de cette série, comme l’Anax ephippiger de la veille il affectionne aussi les basses herbes de la berge…
Retour ensuite aux affaires courantes du secteur, la cure de Sympetrum pedemontanum, S du piémont, continue, avec des individus qui peuvent être très complaisants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

L’invité surprise !

Un contact vraiment inattendu sur les canaux d’irrigation de Pierrelatte, ce 30 juillet, un Anax ephippiger, A porte-selle, mâle émergent ! Ah, il nous a fait courir Pierre et moi, avec changements de côté de fossé, pour arriver à le mettre dans la boîte, et toujours posé en partie planqué dans les basses herbes Jean-Michel Faton, référent régional, nous a dit que c’était la seconde donnée de reproduction de l’espèce sur le département, après la découverte d’une exuvie en 2010 dans la Drôme des collines.
Voici quelques clichés de LA bête, en attendant la reprise de la cure de Sympetrum

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Un bon coup de déprime !

L’autre vedette du jour recherchée était Sympetrum depressiusculum, S déprimé, mes derniers clichés de l’espèce étaient datés de 2014, presque 10 ans, et bien sont toujours là et en grand nombre ! Nous nous sommes régalés, en prospectant les canaux, et en avons même trouvés sur un petit étang, dans le quartier des serres, cette espèce cohabite très bien avec sa cousine S pedemontanum.
Voici les images des deux sexes, perfectibles, compte-tenu des conditions, vent soutenu et lumière très dure, mais bon, quand on aime

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

A deux, c’est mieux !

Voilà la suite de cette première journée, sur les canaux de Pierrelatte et leurs abords, toujours avec Sympetrum pedemonatnum, S du piémont, mais en couple, tandems ou cœurs, cette fois ! Vous remarquerez leur opportunisme en matière de supports !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Au paradis des Sympetrum rares

Mais quel plaisir de pouvoir vous retrouver après ce petit mois d’absence, consacré à se changer un peu les idées, géographiquement aussi, Pierrelatte dans la Drôme, une destination de rêve pour contacter Sympetrum pedemontanum, S du piémont, et depressiusculum, S déprimé, bien sûr absents de mon secteur traditionnel sud ouest. Quelques jours partagés entre tourisme sud Drôme provençale, hélas un peu trop tard pour voir les champs de lavande, et libellulage, voilà notre recette pour une semaine bien réussie, nous avons eu très chaud avec un fort mistral, un handicap pour le paparazzi macro, mais bon, faut faire avec !
Ce dimanche 30 juillet, était consacré à nos retrouvailles avec nos amis ardéchois, Christine et Pierre, deux experts es odonates, venus nous rejoindre en voisins pour la journée, notre dernier contact physique datait de l’avant Covid, plein de choses à se raconter, une bonne journée conviviale comme on les aime, merci les copains ! Nous nous étions donné rendez-vous sur le parking de la ferme aux crocodiles pour prospecter les petits canaux d’irrigation du secteur, biotope des espèces recherchées, et elles étaient bien présentes les bougres ! Sympetrum pedemontanum, version solo, pour cette première série, avec pas mal d’émergences prenant leur envol à notre approche sur les berges, deux clichés du site pour vous le présenter, rien d’exceptionnel, un fossé en eau, ou pas, entre grillage et route, berges étroites en partie débroussaillées, un mélange couleur vert et paille, avec une lisière forestière, entre clôtures d’habitation, de l’autre côté de la route, pouvant servir de zone de maturation.
Place aux images

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain