Au pays des Ascalaphes, suite

Cette série aurait aussi pu s’intituler  » Kamasutra version Ascalaphes   » Lors de cette journée, j’ai pu assister à 3 accouplements, le mâle saisit la femelle en vol, et l’ensemble se pose un peu à l’arrache, dans les basses herbes, ou un peu plus haut sur une tige en partie dégagée, pour le plus grand plaisir du photographe !
Voici un résumé de ces 3 scènes, encourageantes pour l’avenir de l’espèce sur ce site !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, le repos des guerriers, bien mérité !

 

 

 

 

 

Alain

Au pays des Ascalaphes

Tous les ans, hors la saison passée cause confinement, je m’accorde une petite dérogation par rapport à ce blog consacré aux Odonates, et vous présente Libelloides coccajus, Ascalaphe soufré, nous savons le trouver dans le département voisin du Gers, cet insecte de l’ordre des Névroptères, qui ressemble tellement à nos libellules ! Une belle sortie, samedi dernier, journée très chaude plus de 30°, et dès 10h, ils étaient bien réveillés les bougres, les premiers insaisissables, nous lui poursuivons de nos assiduités photographiques, un vrai challenge que d’arriver à les mettre dans la boîte dans les meilleures conditions possibles, tant ils aiment se poser dans le fouillis d’herbes de ces prairies calcaires, et non sur les orchidées du secteur, hélas ! Avec persévérance et même obstination, j’ai quand même fait plus de 300 clichés, avant tri, bien sûr !
En voici une première série, avec des individus solos:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Pas d’hémorragie, mais ça va saigner quand même !

Une sortie qui n’avait pas encore pu se faire depuis le début de saison, confinement oblige et manque de disponibilité ensuite, nous avons été hier au lac du Lizet, sur la commune de Montesquiou sur l’Osse, chez nos voisins gersois. Dans ma petite tête, j’espérais encore voir quelques Ascalaphes, le site de pelouses sèches, leur convient très bien, ainsi qu’aux orchidées, d’ailleurs, mais hélas leur période de vol est bien terminée, et il me faudra donc attendre l’an prochain, pour pouvoir espérer leur tirer le portrait à nouveau. De très nombreux insectes, dont beaucoup de Lépidoptères, je n’avais jamais vu autant de demi-deuil sur un même site, mais pas que… Côté Odonates, l’habituel cortège de ces grands lacs artificiels d’irrigation, avec un plus pour Sympetrum sanguineum, S sanguin, je les ai trouvés très farouches, et n’ai pas pu faire de cliché correct de mâle bien rouge, ou d’un tandem de ponte, ce n’était pas mon jour, on se contentera donc de sujets plus statiques et plus coopératifs, ainsi que deux femelles Trithemis, même perchées, en passant devant, mon réflexe, vous le savez, c’est de déclencher !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

La couche de finition

Il est rare qu’il se pose sur une fleur, mais cette femelle a choisi comme support cette orchidée, Orchis purpurea, O pourpre, il fallait en profiter, et elle m’a laissé lui tourner autour boitier en mains, je l’en remercie chaleureusement ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, qui referme la parenthèse  » Ascalaphe  » avec cette série, même s’il me reste encore de très nombreux clichés, témoignages de cette sortie réussie !

Une deuxième couche ?

Voulez-vous une petite suite ? Allez, sans attendre vos réponses, je vous l’impose, tant pis pour les grincheux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Question pour un champion

 » Je ne suis pas un Odonate, ni un Lépidoptère, je suis, je suis, je suis… un Neuroptère…  » Vous m’aurez maintenant reconnu, j’en suis sûr, je suis l’Ascalaphe coccajus de mon petit nom, ou soufré. Comme tous les ans à cette période, je les retrouve avec grand plaisir sur les côteaux calcaires à orchidées des abords du lac du Lizet, sur la commune de Montesquiou sur l’Osse, chez nos voisins du Gers, quelques séries, presque hors sujet dans ce blog consacré aux libellules, mais pour ma défense, je peux témoigner que lundi, rien ne volait les concernant Je l’ai déjà dit précédemment, cet insecte est assez difficile à photographier, il demande à être poursuivi, ça on sait faire, se pose fréquemment au ras du sol dans les herbes hautes, et le fond de la plupart des clichés est très fouillis, ah oui, j’oubliais aussi, il referme souvent ses ailes, et les replie sur son abdomen, à part ça tout va bien ! Il faut donc bien profiter de ceux qui se perchent un peu plus haut dans la végétation  

Au vu de cette belle journée, je crains pour vous que cet article ait des suites

Deux clichés du terrain de chasse pour commencer:

 

 

 

Et voilà la bête !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’ai pas su résister à cette pose contre-jour, oui, je sais l’homme est faible !

 

 

 

En prime un dernier cliché, celui de cette porte du XII ième siècle, dans ce joli petit village, très cher à mon cœur, mes grands-parents paternels l’ont habité une quarantaine d’années, et reposent maintenant dans le cimetière d’une commune voisine.

 

 

Alain

Une belle jeune fille

Premières photos cette saison de l’espèce, Orthetrum cancellatum, O réticulé, elle sera bientôt très courante, je vous présente une gersoise du lac du Lizet, immortalisée vendredi matin, cette très jeune femelle jouait à faire l’ascalaphe, en se tenant dans les herbes basses,  elle s’est ensuite posée devant moi à plusieurs reprises sur le sentier de bord de lac, lorsque je l’ai poursuivi de mes assiduités, photographiques, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

 

Libell…oides, pas libellules

Encore une semaine sans sortie, mais un petit arrêt sympathique hier matin sur notre trajet retour de Toulouse, aux abords du lac du Lizet, dans les coteaux à pelouse sèche gersois, terre d’orchidées, mais pas que, puisque nous sommes en pleine période de vol de Libelloides coccajus, l’Ascalaphe soufré. Les puristes me pardonneront sans doute cette parenthèse, hors odonates sur ce blog, mais je les aime bien, ces Névroptères, même si ils ont la fâcheuse manie de se percher très bas dans les hautes herbes, pour ne pas faciliter la tâche du photographe, ce qui donne souvent des photos chargées et un peu brouillonnes

Deux clichés du site, en préambule, puis dans l’ordre chronologique:

 

 

 

Et voici les bêtes, mâles, femelles, mâles + femelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Libelloides, pas Libellules

J’espère que vous me pardonnerez cette petite incartade dans ce blog, dont l’essentiel est consacré aux odonates Mon sujet aujourd’hui n’est ni une Libellule, ni un Lépidoptère, mais un Neuroptère, les plus affûtés d’entre-vous, l’auront compris, il s’agit d’un Ascalaphe, soufré de son petit nom, et  scientifiquement parlant Libelloides coccajus. Je ne connais pas de spot départemental pour la bête, mais je sais en trouver dans les prairies sèches à orchidées, des abords du lac du Lizet, dont je vous parlais hier. Leur fin de saison sur ce site approche, mais ils sont toujours aussi difficiles à mettre dans la boite ailes ouvertes, puisqu’ils les replient de façon quasi systématique, dès leur arrivée sur le support, une façon probablement bien efficace de se mettre à l’abri des prédateurs, mais aussi des assiduités photographiques des paparazzis Une tige dans un fouillis d’herbe, et le tour est joué, et moi qui aime les fonds bien dilués ! Pour les clichés, donc mention peut mieux faire… Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir, je suis bien content de l’avoir à nouveau rencontré cette saison !

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Une virée en Occitanie

Nous avons passé la frontière régionale, hier matin, en nous rendant dans le Gers, une centaine de kilomètres pour atteindre un site que nous aimons bien, le lac du Lizet sur la commune de Montesquiou sur l’Osse, une retenue collinaire destinée aux irrigants du secteur. C’est aussi, une station européenne reconnue des amateurs pour le potentiel de sa vingtaine d’orchidées présentes sur ce secteur.

Voici une vue partielle du site:

 

 

J’ai quand même été un peu déçu, du peu de variétés d’odonates actuellement présents, et observés lors de notre prospection, entrevus , sans photo, hélas, quelques tandems d’Anax parthenope, par contre une centaine, au moins, de Sympetrum fonscolombii, S à nervures rouges, probablement migrateurs, l’espèce est coutumière du fait, ils m’ont fait l’honneur d’une haie d’obélisques, les 35° du jour en sont sans doute aussi la cause

 

 

 

Celui là a adopté un support stable insensible au  vent qui soufflait par rafale hier après-midi, mais pas des plus esthétiques

 

 

 

 

Alain