J’ai faim, suite

Mon dernier article concernait un agrion prédateur, mais voici l’inverse où la libellule devient proie… Cette Leucorrhinia albifrons, L à front blanc, a été attrapée par l’araignée, qui semble d’ailleurs un peu encombrée par ce gros morceau et ne doit pas savoir que cette espèce n’est pas commune, quoique en grand nombre sur la lagune de sud Gironde, où nous étions hier, d’autres séries de cette sortie à suivre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Hors sujet… Presque

Une très belle journée, passée hier dans la réserve ornithologique du Teich, sur le bassin d’Arcachon, en compagnie de Marc, un ami belge de passage sur le site, quelques centaines de clichés à trier, et éventuellement post traiter, pour occuper les longues soirées d’hiver , j’avais envie ce matin de vous en proposer quelques uns, si vous permettez, bien sûr, cette petite dérogation à la règle

Je suis fan de barges à queue noire, une belle proximité pour mon 300

 

 

 

 

Gros plan sur le vanneau huppé

 

 

La vedette actuelle de l’observatoire n°12, le Torcol, que je n’avais jusqu’à présent jamais réussi à photographier correctement

 

 

 

Je n’ai jamais oublié que nous sommes sur un blog odonates, voici donc pour me faire pardonner les clichés précédents quatre modestes photos, version peut mieux faire, d’un mâle Aeshna mixta, A mixte, qui rodait devant un observatoire, finalement, on a beau faire diversion, le naturel revient au galop !

 

 

 

 

 

Alain

Retour à la lagune

Mais il n’y a pas que des raretés sur ce site ! Ce qui nous a frappé, en arrivant, c’est le nombre incroyable de Libellula quadrimaculata, L à quatre taches, présentes, alors que sur mes spots montois elles ont plutôt tendance à voir leurs effectifs diminuer. Beaucoup d’émergences et d’immatures de Sympetrum striolatum, S striés, j’en ai même trouvé un qui avait envie de se faire adopter Au niveau zygoptères, bien représenté le Coenagrion scitulum, A mignon, et une première pour moi, à cette saison, des émergences de Sympecma fusca, Brunettes hivernales, issus des pontes de février, mars de cette année, à la couleur verte un peu métallique pour l’individu immature, qui disparaitra ensuite, merci à Benoit et à Jean-Pierre pour l’identification sur ces deux clichés, je m’étais bien planté, effet canicule ? Et puis, j’allais l’oublier, le patron de la lagune, vous l’aurez reconnu, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Amateurs de flares, ne pas s’abstenir

Il a fallu se la gagner, cette sortie en Gironde, mardi dernier… Je m’explique, coincé pratiquement 4 heures, dans un bouchon autoroutier provoqué par un accident entre deux poids lourds, à 2 kilomètres de la sortie que nous devions prendre, pour nous rendre sur le site convoité, mais bon, les libellules peuvent attendre, et nous aussi, en fait, une pensée pour le chauffeur qui a été évacué gravement blessé vers un hôpital bordelais. Nous voulions voir si Leucorrhinia caudalis, Leucorrhine à large queue étaient bien de sortie sur ce site connu pour être un des seuls sur le secteur pour cette espèce. Et bien oui, quelques mâles matures attendant l’âme soeur, que nous n’avons pas vue, pas faciles à photographier, souvent en fort contre-jour, et un peu loin pour mon 150mm, j’ai regretté mon 300 resté à la maison, mais j’ai essayé de tirer partie de cette lumière particulière, je vous en laisse juges, après vous avoir présenté la lagune:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

ça bouge dans mon nord

Vu des Landes, le sud Gironde c’est déjà le nord, mais à une heure de voiture de la maison, sans grand déplacement Forts des observations du copain Martin, le régional de l’étape, faites deux jours auparavant, nous avons décidé d’y passer la journée de vendredi dernier, il nous a d’ailleurs rejoint sur le site en début d’après midi. Et ben, quelle surprise, notre lagune référence, s’est considérablement réduite, et des plages apparaissent, alors qu’habituellement l’eau vient lécher la lisière des pins, la faute à cette sécheresse persistante depuis plusieurs mois, et ce n’est pas tout, nous avons été accueillis par un ballet de véhicules de pompiers, venant faire leur plein d’eau à proximité, pour l’épandre ensuite sur un feu de forêt alentour… Une journée de prospection particulière dans ce contexte !

 

 

 

 

 

Mais revenons aux libellules, Libellula quadrimaculata est bien présente, individus matures, coeurs copulatoires, ponte, et émergents aussi

 

 

 

Nombreux Coenagrion puella , A jouvencelle, et Pyrrhosoma nymphula, j’ai trouvé celle là sympa avec son casse croûte du matin

 

 

Une première de saison avec cet Orthetrum cancellatum, O réticulé, né à même le sol, avec un abdomen pas vraiment dans l’axe, mais volant, il l’a prouvé en allant se percher au sommet d’un petit pin, par la suite

 

 

Et celles que nous étions venus chercher, les Leucorrhinia albifrons, L à front blanc, en petit nombre encore, toujours très farouches, c’est une habitude pour cette espèce, elles ne nous auront pas laissé de bons créneaux photographiques, les clichés qui suivent ne feront pas date, mais puisque ce sont les premières, je leur pardonne bien volontiers, tout en leur donnant rendez-vous prochainement, vous me devez une revanche !

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Emergent ou presque mûr ?

Faites votre choix ! Quelques clichés de Crocothemis erythraea, datés d’une semaine, la météo d’hier ne m’a pas permis de sortie, j’aime ce rouge orangé du mâle sur le cliché final, pas tout à fait adulte, mais au comportement déjà bien territorial, non mais c’est mon secteur !

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Un p’tit coup de rouge ?

Pour démarrer la matinée Tiens ça me rappelle, quelques casse-croûtes, entre copains, aux aurores, pendant une partie de pêche… Mais ne m’en tenez pas rigueur, y’a prescription maintenant ! Là, il s’agit de ces petites allumettes rouges, qui commencent à fleurir dans les roseaux et leurs abords… Je veux parler des Ceriagrion tenellum, Agrion délicat, sujets coopératifs avec le photographe, je prends toujours beaucoup de plaisir à leur consacrer quelques heures dans un après-midi, les photos qui suivent, des 2 sexes à différents stades de maturité, ont été collectées ces deux dernières journées, bonne visite !

 

 

 

 

 

 

 

 

L’inévitable partie de cache-cache !

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme chez de nombreux Agrions, il existe plusieurs types de femelles, 3 chez cette espèce, j’en ai gardé deux en final, où l’on voit bien les différentes colorations de l’abdomen, la première de type  » typica « , et la seconde dite  » mélanogastrum « 

 

 

 

 

Alain

Fidèles au poste

Nous ne les avions pas vues lundi dernier, mais elles sont bien de retour en Gironde, les Leucorrhinia caudalis, L à large queue ! Notre journée d’hier en compagnie de l’ami Martin, quoique positive, nous a laissé un goût amer, la météo bien sûr, arrivés à 9h30 sur le site, et contrairement aux prévisions, nous avons attendu le début d’après-midi pour voir le soleil pointer ses rayons et enfin voir voler quelques libellules sur le plan d’eau. Mais rassurés, l’objet de notre déplacement était bien là, lui, nous avons pu observer une vingtaine de mâles au comportement territorial. Pas mal de clichés quand même, mais dont je ne suis pas franchement satisfait, beaucoup de poses au loin sur la végétation flottante, ou en proximité dans le fouillis au sol, et très peu sur les fougères qui les mettent en valeur.Ah, oui aussi, 2 coeurs copulatoires, non pixellisés, et une seule femelle en solo photos témoignages, il nous faudra donc remettre ça !

 

 

 

 

 

 

 

Celui ci nous a gratifié d’un presque obélisque et le second cliché, posté pour le fun, est une vue verticale arrière de la bête

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Elles arrivent…

… Les Leucorrhines ! Pas vraiment l’invasion encore, il a fallu les chercher, mais avec les yeux de lynx de l’ami Olivier, rien d’impossible On ne peut pas vraiment dire que leur émergence soit très coopérative avec le photographe, en principe dans le fouillis d’herbe, à une vingtaine de centimètres du sol, ou de l’eau, et comme on ne peut pas tout débroussailler, on se contentera de ces clichés témoignages, par contre les individus trouvés en zone de maturation peuvent se percher joliment

Je vous présente donc la version 2016 de Leucorrhinia albifrons, L à front blanc. Et à l’attention des plus initiés, curieusement l’abdomen de certaines femelles peut faire penser à la cousine L caudalis, L à large queue, un débat s’est ouvert sur la liste Boyeria et sur le forum du monde des insectes, mais il s’agit bien d’albifrons, une seule nervure cubito anale, sur l’aile postérieure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Le patrouilleur des roseaux

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut en apercevoir un posé, cette espèce se gagne à l’usure, et j’ai déjà abandonné sa poursuite à plusieurs reprises par le passé Alors, quand il prend la pose, le Brachytron pratense, l’Aeschne-velue printanière, il faut savoir en profiter… Lundi dernier, Olivier, décidément c’était bien son jour de gloire, nous l’a dégotté ! Pas de changement d’axe de prise de vue hélas, nous ne pouvions pas tourner autour à notre guise, et avions surtout bien trop peur qu’il ne s’envole, ce qui a fini par arriver, bien sûr

Mais j’ai savouré ces quelques clichés, d’une espèce trop rare sur mon blog

 

 

 

 

 

 

Alain