Qui aime les ronces, me suive !

La météo actuelle, si elle ne permet pas de sortie, a quand même l’avantage de pouvoir mettre à jour Voici un autre juillettiste landais, pixellisé dans les Barthes sur les rives du Leuy, à proximité de sa confluence avec l’Adour, Gomphus graslinii, le Gomphe de graslin, ça sera mon seul contact avec cette espèce cette saison, une rencontre qui ne manque pas de piquant, comme vous pourrez le constater

Quelques clichés Témoignages:

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Changeons de rive

Oui, nous étions rive gauche du Luy, un affluent de l’Adour, hier après-midi, côté Barthes, et bien sur les conseils de l’ami Olivier, je suis passé rive droite aujourd’hui, et ai pu faire une très jolie balade, assez bien ombragée, et trois petites heures de marche à la recherche de nos amies.

D’emblée, ce qui frappe en arrivant sur ce site, c’est l’effectif très important de Platycnemis lapipes, Pennipatte blanchâtre, le premier m’a fait le plaisir de poser en horizontal, puis en vertical, un probable habitué des paparazzis

 

 

 

Ses copains étaient tous en bonne compagnie, la relève sera donc assurée !

 

 

 

 

 

Cet Onychogomphus forcipatus, O à pinces, a décollé du sentier pour se percher joliment, je l’en remercie

 

 

Et pour clôturer cette petite série, celui, que nous étions aussi venu chercher dans ce secteur, Gomphus graslinii, G de graslin, en ai vu une bonne dizaine, mais un seul s’est montré complaisant, ben oui, ça arrive

 

 

 

Alain

Aujourd’hui, on trinque !

Si, si, deux nouvelles espèces pour la saison, deux cousins en fait, de la famille des Gomphus, Gomphe, le premier G grasilnii, G de graslin, avec son célèbre verre à pied sur l’avant dernier segment de l’abdomen, et le second G flavipes, G à pattes jaunes, tous deux sur le même site, dans les Barthes de l’Adour. Oh, rien de bien folichon, mes clichés du jour, du simple témoignage, ils m’en ont fait voir, dans les ronces, pour leur tirer le portrait, mes jambes en short vont s’en souvenir !

Voici Gomphus graslinii

 

 

 

 

 

Et cette vue très partielle du cousin G flavipes je n’ai pas mieux hélas, puisqu’à mon approche dans le roncier, il est sorti du champ de mon objectif, je m’excuse pour la partie qui suit, très technique… Le noir du thorax a bien l’air d’entourer un ovale jaune, et la bande antéhumérale jaune, descend jusqu’aux pattes, et est plus large que les noires qui la bordent, critères caractéristiques de ce Gomphe, si rare dans notre secteur

 

 

Alain, qui promet d’essayer de faire mieux, la prochaine fois

Dans les Barthes, à la recherche des Gomphes

La météo était des nôtres, ce 31 juillet, pour aller faire une prospection dans les Barthes, aux abords de la confluence Luy Adour, et tenter de contacter les rares Gomphus flavipes et graslinii. J’avais déjà fait deux tentatives infructueuses précédemment, et oui, ce sont les inconvénients du métier ! Finalement pas bredouille, mais presque, un G flavipes aperçu, avec un mauvais cliché, mais que je garde quand même en témoignage de ma seule rencontre, avec cette espèce en 2014, et quelques G graslinii, pas toujours très complaisants avec le paparazzi… On espère donc faire mieux l’année prochaine !

Voici Gomphus flavipes, le Gomphe à pattes jaunes

 

 

Puis Gomphus graslinii, le Gomphe de graslin

 

 

 

 

 

Pour compléter cette série minimaliste, ce Platycnemis latipes, une espèce très présente sur ce site

 

 

Ainsi que cette rencontre, inattendue, avec ce mâle Boyeria irene, qui s’est envolé à mon approche, pour se percher très haut, dans la végétation, il m’a fallu monter un multiplicateur, pour allonger la focale de l’objectif et pouvoir tirer ce cliché, que je vais oublier assez vite

 

 

Alain

 

Il a été l’objet de toute notre attention…

… Cet individu, unique, contrairement à nos attentes, représentant de son espèce,  Gomphus graslinii, sur le site du cirque d’Endieu, dans les gorges du Chassezac ! Mais joliment perché, il est resté indifférent aux passages des canoés et kayaks, dans l’eau voisine, un habitué ! On distingue le fameux verre à pied jaune sur S9 caractéristique de l’espèce. Quelques Onychogomphus forcipatus, et les papillonnant Sympetrum pedemontanum, en petit nombre aussi, complètent la collecte du jour, ah, oui, j’allais oublier ce tandem de Platycnemis latipes, adeptes de l’escalade !

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Barthes de l’Adour, encore

 C’est aussi un très beau site pour un autre Gomphe, pas si fréquent non plus, Gomphus graslinii (G de Graslin), que j’ai pu pratiquement rencontrer à chacune de mes sorties,  en voici témoignage:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Des Goimphres, ces Gomphes ! (2)

Même jour, même lieu que mon article précédent, ben dans le genre mort de faim, le cousin Gomphus graslinii, l’est pas mal non plus, lui ! Regardez avec quel appétit il attaque son plat de résistance, un papillon, bien dodu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Les barthes de l’Adour

Retour quelques mois en arrière… Nous sommes en juillet, au coeur des Landes, à la confluence du Luy et de l’Adour, dans les barthes d’Orist et de Siest, vaste zone inondée par les crues et sur laquelle pâturent vaches et chevaux, en saison estivale. Faut se les gagner, ces barthes, franchir clôtures et passages canadiens, beaucoup marcher, mais en matière d’odonates, elles peuvent nous réserver quelques bonnes surprises !

A l’entame, une petite mare, alimentée par un fossé, et qui sert d’abreuvoir au bétail , j’y découvre parmi les Orthetrum qui se bataillent pour les meilleurs perchoirs, Ischnura pumilio, l’Agrion nain, immanquable, avec cette couleur orangée des femelles immatures, pas si courant ça, c’est ma première rencontre avec cette espèce cette saison !

 

 

 

 

 

 

Je continue, vers les ronces qui bordent la berge très abrupte du Luy, plusieurs Gomphidés sont présents, on y regarde donc de plus près, tiens un G pulchellus (G gentil) et puis d’autres, il me semble apercevoir le verre à pied sur le S9 de l’abdomen du mâle, mais oui, c’est bien G graslinii !

 

 

 

 

 

Et puis bingo ! Celui là n’est pas comme les autres, l’approche de cette femelle n’est pas très aisée, mais en vaut la peine, c’est ma coche de la saison, Gomphus flavipes, le G à pattes jaunes, qu’on ne peut trouver que sur ce site, dans mon département et je pense en Aquitaine aussi

 

 

 

 

 

Alain