Les cousines

Et toujours ces émergences  » anachroniques  » au bassin de rétention avec ces deux femelles contactées les 18 et 19, deux cousines, puisqu’il s’agit d’Ischnura elegans, A élégant et de Ischnura pumilio, I naine (Merci Pierre pour l’identification) , décidément il est porteur ce petit site avec sa bruyère !
Pour une fois, la série sera courte, vous me pardonnerez sans doute :

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Une première !

Je ne suis pas un grand familier de cette espèce, alors contacter un cœur copulatoire d’Ischnura pumilio, I naine, avant-hier après-midi sur mon bassin sauvage de rétention d’eau relève de l’exploit J’avais bien vu sur site que la femelle n’avait pas les couleurs habituelles de leurs cousines I élégans, I élégant, j’ai donc décidé de les poursuivre de mes assiduités photographiques pour vous offrir la petite série qui suit, et me faire plaisir, bien sûr ! Les premiers clichés vous paraitront peut être redondants, ils ont varié leurs supports et je pouvais difficilement varier mes angles, et puis quand on aime, faut t’il compter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Deux premières saison

La petite série témoignage qui va suivre ne fera pas partie de ma sélection photos annuelle, suis lucide Mais quand même, cette semaine 2 coches saison, la première Lestes barbarus, L sauvage, contacté sur la lagune forestière de Messanges, j’ai même eu du mal à le reconnaître, nos chemins ne se croisent que très occasionnellement… Et que dire de la seconde, cette femelle, plafonnée sous notre parasol balcon, premier étage, éloignée de toute source d’eau douce, hors piscine , dans notre appartement côtier, et qui s’est révélée être Ischnura pumilio, Ischnure naine, merci Maxence et Pierre pour l’identification, mes yeux vieillissants et le fort contre jour, ne m’avaient pas permis de faire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Deux nouvelles têtes !

Mes prospections du matin se font surtout sur mon étang référence actuellement, et j’ai décidé pour changer de site, cet après-midi du 11, d’aller relever les compteurs du bassin de rétention d’eaux pluviales de proximité, où s’ébattent les premières Brunettes de ma saison et Ischnura elegans, A élégant, les berges commencent à se végétaliser, mais il y a beaucoup moins de roseaux que sur mon site principal, d’où des supports pas toujours au top, mais bon, il s’y passe toujours quelque chose d’intéressant… Et là, première découverte Ischnura pumilio, l’Agrion nain, une femelle immature de type aurantiaca, immanquable avec cette couleur orangée unique, mais qui ne m’a laissé le temps que de ce seul cliché, mon dernier contact avec cette espèce datait de l’été 2012, et je n’avais pas su en voir depuis ! Je prends quand même, bien sûr, et promets de regarder les Ischnures du secteur d’un autre œil maintenant

 

 

Et pour mettre un peu de bleu et de noir dans cette mini série, je vous présente aussi le Coenagrion puella, A jouvencelle, millésimé 2023, deux mâles matures contactés

 

 

 

Et clôturons en fanfare avec un double cœur de Brunettes !

 

 

Alain

Les barthes de l’Adour

Retour quelques mois en arrière… Nous sommes en juillet, au coeur des Landes, à la confluence du Luy et de l’Adour, dans les barthes d’Orist et de Siest, vaste zone inondée par les crues et sur laquelle pâturent vaches et chevaux, en saison estivale. Faut se les gagner, ces barthes, franchir clôtures et passages canadiens, beaucoup marcher, mais en matière d’odonates, elles peuvent nous réserver quelques bonnes surprises !

A l’entame, une petite mare, alimentée par un fossé, et qui sert d’abreuvoir au bétail , j’y découvre parmi les Orthetrum qui se bataillent pour les meilleurs perchoirs, Ischnura pumilio, l’Agrion nain, immanquable, avec cette couleur orangée des femelles immatures, pas si courant ça, c’est ma première rencontre avec cette espèce cette saison !

 

 

 

 

 

 

Je continue, vers les ronces qui bordent la berge très abrupte du Luy, plusieurs Gomphidés sont présents, on y regarde donc de plus près, tiens un G pulchellus (G gentil) et puis d’autres, il me semble apercevoir le verre à pied sur le S9 de l’abdomen du mâle, mais oui, c’est bien G graslinii !

 

 

 

 

 

Et puis bingo ! Celui là n’est pas comme les autres, l’approche de cette femelle n’est pas très aisée, mais en vaut la peine, c’est ma coche de la saison, Gomphus flavipes, le G à pattes jaunes, qu’on ne peut trouver que sur ce site, dans mon département et je pense en Aquitaine aussi

 

 

 

 

 

Alain