Les Pattes d’Eph de Soustons

Deux espèces de Pennipattes sur trois, présentes sur le courant (chenal d’exutoire vers l’océan) du lac de Soustons (40), un grand lac d’eau douce d’une superficie de 380 hectares, sur lequel les équipes nationales d’aviron viennent s’entraîner. Nombreux P latipes, P blanchâtre, facilement reconnaissables à leur vol battu, et leurs cousins P acutipennis, P orangé, ils s’ébattent sur les feuilles de Renouée du Japon, et différentes herbes et roseaux, qui bordent la rive accessible. Pas farouches, vous verrez qu’on peut les approcher de très très près

Vous êtes joueurs ? Je vous laisse identifier sexe et espèce Facile ! Clichés du 10 juin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

 

 

 

 

Mes moments forts de l’année 2018

Nous sommes rentrés dans la dernière ligne droite avant les fêtes, et le passage à l’année nouvelle est pour bientôt, pour le fêter dignement, j’ai réuni sur deux séries quelques clichés racontant l’histoire de cette saison, moments forts ou simples coups de coeur, présentés en ordre chronologique. Il ne s’agit pas d’un inventaire, vous trouverez probablement que certaines espèces sont sur ou sous, ou pas, représentées, mais ainsi va mon choix, parmi les milliers de photos réalisées cette année ! Pour beaucoup d’entre vous, vous êtes des pros maintenant, pas d’identification espèce ou sexe, on se concentre sur les clichés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Attention Renouée du Japon !

Vous le savez sans doute, importée d’Asie à des fins ornementales, la Renouée du Japon a colonisé depuis de nombreuses berges, et elle est difficile à éradiquer. Mais en contrepartie, elle offre un support de choix au cortège d’odonates local, et particulièrement aux zygoptères Ce jour de juillet, j’étais en prospection aux abords du courant de Soustons, dans notre département, petit rappel à l’attention des néophytes , on appelle courant la partie exutoire d’un lac d’eau douce, reliée à l’océan, c’est donc un mini fleuve côtier. Et c’était jour de Platycnemis latipes, A blanchâtre, ils y étaient très nombreux:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

L’allumette blanchâtre

Très présent à cette saison, sur les exutoires de l’étang de Moïsan et de son marais, une zone humide coincée entre cordon dunaire et massif forestier, sur la commune de Messanges (40), le Platycnemis latipes, Agrion blanchâtre. Quand il se déplace, on le reconnait facilement à son vol battu, qui le distingue de ses cousins. Il évolue parmi les roseaux et les hibiscus des marais, il y a pire comme environnement, non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

Des nouvelles du front d’Ambos

Mais que se passe t’il au jardin ? On garde les mêmes et on en ajoute quelques uns Les premiers arrivés, toujours là Pyrrhosoma nymphula, et Coenagrion mercuriale, Calopteryx virgo, rejoint depuis par les cousins xanthostoma et haemorrhoidalis, un mâle Libellula fulva, qui se promène, mais seul représentant de son espèce, quelques Orthetrum coerulescens, et depuis peu, Platycnemis latipes et Sympetrum sanguineum, tout ça sous le contrôle d’un Anax imperator venu probablement d’un étang voisin et qui n’a pas voulu, hier se laisser tirer le portrait, malgré quelques poses dans notre végétation rivulaire !

Je vous impose aujourd’hui, une très copieuse série !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Changeons de rive

Oui, nous étions rive gauche du Luy, un affluent de l’Adour, hier après-midi, côté Barthes, et bien sur les conseils de l’ami Olivier, je suis passé rive droite aujourd’hui, et ai pu faire une très jolie balade, assez bien ombragée, et trois petites heures de marche à la recherche de nos amies.

D’emblée, ce qui frappe en arrivant sur ce site, c’est l’effectif très important de Platycnemis lapipes, Pennipatte blanchâtre, le premier m’a fait le plaisir de poser en horizontal, puis en vertical, un probable habitué des paparazzis

 

 

 

Ses copains étaient tous en bonne compagnie, la relève sera donc assurée !

 

 

 

 

 

Cet Onychogomphus forcipatus, O à pinces, a décollé du sentier pour se percher joliment, je l’en remercie

 

 

Et pour clôturer cette petite série, celui, que nous étions aussi venu chercher dans ce secteur, Gomphus graslinii, G de graslin, en ai vu une bonne dizaine, mais un seul s’est montré complaisant, ben oui, ça arrive

 

 

 

Alain

Elles m’ont font voir de toutes les couleurs

Pas de thème pour mon article, cette fois ci, juste quelques clichés d’hier, pour le plaisir de vous montrer quelques unes de nos belle colorées !

Je commence, par la pause casse-croûte de monsieur et madame Trithemis annulata, T pourpré, logique, il est environ 12h30, monsieur a d’ailleurs pratiquement terminé

 

 

 

 

Et cette autre qui digère !

 

 

Cette petite allumette jaunâtre, bien accrochée à son support très stable, est une femelle Platycnemis latipes, A blanchâtre

 

 

 

 

Un peu de vert, avec ce Lestes viridis

 

 

 

Et la reine de l’après-midi, j’aime ses yeux d’un bleu profond, toujours aussi difficile à capter en vol, j’ai du mal à les apprivoiser actuellement , l’Aeshna affinis, A affine

 

 

 

Alain

Motivé, motivés

Oui, je crois qu’il fallait l’être, pour tenter une sortie hier après-midi, en pensant trouver quelques odonates, motivés aussi, bien sûr Une succession d’averses orageuses, voilà le décor planté, pas vraiment d’éclaircie entre deux, un ciel bien gris, mais quelques rares rencontres, malgré tout, que je vais vous présenter:

Cet Orthetrum coerulescens, O bleuissant, qui brille comme un sou neuf

 

 

Un Sympetrum striolatum, S strié, pas bien vieux, lui aussi

 

 

 

Un Platycnemis latipes, Pennipatte blanchâtre, le premier de la saison

 

 

Et mon coup de coeur du jour, ira à ces deux coeurs copulatoires d’Ishnura elegans, I élégant, très, très motivés !

 

 

 

Alain

Dans les Barthes, à la recherche des Gomphes

La météo était des nôtres, ce 31 juillet, pour aller faire une prospection dans les Barthes, aux abords de la confluence Luy Adour, et tenter de contacter les rares Gomphus flavipes et graslinii. J’avais déjà fait deux tentatives infructueuses précédemment, et oui, ce sont les inconvénients du métier ! Finalement pas bredouille, mais presque, un G flavipes aperçu, avec un mauvais cliché, mais que je garde quand même en témoignage de ma seule rencontre, avec cette espèce en 2014, et quelques G graslinii, pas toujours très complaisants avec le paparazzi… On espère donc faire mieux l’année prochaine !

Voici Gomphus flavipes, le Gomphe à pattes jaunes

 

 

Puis Gomphus graslinii, le Gomphe de graslin

 

 

 

 

 

Pour compléter cette série minimaliste, ce Platycnemis latipes, une espèce très présente sur ce site

 

 

Ainsi que cette rencontre, inattendue, avec ce mâle Boyeria irene, qui s’est envolé à mon approche, pour se percher très haut, dans la végétation, il m’a fallu monter un multiplicateur, pour allonger la focale de l’objectif et pouvoir tirer ce cliché, que je vais oublier assez vite

 

 

Alain

 

Il a été l’objet de toute notre attention…

… Cet individu, unique, contrairement à nos attentes, représentant de son espèce,  Gomphus graslinii, sur le site du cirque d’Endieu, dans les gorges du Chassezac ! Mais joliment perché, il est resté indifférent aux passages des canoés et kayaks, dans l’eau voisine, un habitué ! On distingue le fameux verre à pied jaune sur S9 caractéristique de l’espèce. Quelques Onychogomphus forcipatus, et les papillonnant Sympetrum pedemontanum, en petit nombre aussi, complètent la collecte du jour, ah, oui, j’allais oublier ce tandem de Platycnemis latipes, adeptes de l’escalade !

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain