La grande rousse

La voir, et l’observer, c’est la magie de Bourdouze à cette saison, mais qui se cache derrière ce titre ? Les plus initiés d’entre-vous auront bien sûr pensé à L’aeshne grandis, l’A grande, la belle rousse aux ailes fumées, et que l’on ne peut pas oublier ! Les amateurs de photos seront déçus par cette série, mais croyez moi, je me suis démené pendant 3 jours, espérant toujours faire mieux… Mais à l’évidence, c’est quand même très compliqué. J’explique, la voir posée relève du miracle, mais ça arrive, le problème est qu’il faut bien l’avoir repérée pour pouvoir effectuer l’approche qui convient, sans qu’elle ne s’envole, en vol, les clichés sont aussi possibles, une deuxième série leur sera consacrée, mais elle évolue dans un milieu très chargé, comme vous allez le constater, les coeurs copulatoires se forment, mais convolent à la cime des grands arbres, hors de portée des objectifs, restent, les femelles en action ou en recherche de lieu de ponte, pour éviter le zéro pointé, mais là, faut pouvoir trouver les bonnes fenêtres de tir dans la végétation rivulaire et ce n’est pas une mince affaire ! Que d’énergie dépensée, pour un piètre résultat, mais c’est pas grave, on y reviendra, elle est trop belle !

Nous l’avons vue au quotidien, et aussi sur les sites jurassiens, en deuxième partie de notre périple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Les fiancés d’Auvergne

Ce titre rappellera peut être quelque chose, aux plus anciens d’entre nous, amateurs d’accordéon… Ah, André Verchuren, si tu me lis Pas mal de Lestes sponsa, L fiancé, sur le site du lac de Bourdouze, mais nous avons surtout vu des célibataires en solo, l’heure n’était pas à se conter fleurette Je n’ai pas vraiment l’habitude de le voir dans mon secteur, voici donc une petite série d’auvergnats !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Son biotope ? Les joncs !

Retour au lac de Bourdouze, où celle là n’a pas volé son nom, l’Aeschne des joncs, Aeshna juncea, les mâles sont d’infatigables patrouilleurs au dessus des berges, et mettent à mal la patience des paparazzis, il faut la suivre en permanence pour pouvoir lui voler quelques clichés, et encore avec un pourcentage de déchet très important ! En voici quand même quelques uns, issus d’une même rafale, sauvés du désastre

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Après le jaune, le noir

Nous sommes encore au lac de Bourdouze, quelques p’tits noirs, les Sympetrum danae, S noir, surtout des femelles, et toujours dans un environnement très encombré, les séries à venir seront meilleures pour cette espèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Des jaunes ? C’est ma tournée !

Ne vous méprenez pas, je ne parle pas de la célèbre boisson anisée, mais de Sympetrum flaveolum, S jaune en bon français Ils nous ont tenu compagnie en grand nombre, les 16 et 17 août dernier au lac de Bourdouze, arrêt auvergnat obligatoire sur le chemin de nos vacances ! Je pense avoir déjà posté des clichés du site, un superbe petit lac de tourbière, à proximité de la commune de Besse saint Anastaise (63), mais pour vous le remettre en mémoire voici un petit complément

 

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, la végétation rivulaire est omniprésente, et prendre des clichés d’individus isolés ou en couple avec un arrière plan dégagé, est un vrai challenge, et je dois vous avouer que je n’y suis pas toujours arrivé , les mâles n’ont de jaune que leur nom, hors l’embase safranée des ailes, certains étaient aussi rouges que des Crocothemis, mais là, j’exagère un peu, je vous laisse juges !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Un p’tit jaune ?

 Ne pouvant plus faire mon marché quotidien, pour cause de météo, je vous impose un retour aux archives estivales ! Dans la grande famille des Sympetrum, celui ci a une place particulière, et je ne risque pas de pouvoir le trouver dans mes Landes, son biotope étant les tourbières d’altitude ! Au lac de Bourdouze, lors de la journée du 8 août, ils étaient quelques uns à virevolter, dans la végétation rivulaire, les Sympetrum flaveolum, S jaune de leur nom vernaculaire, on aurait peut être dû les appeler orangé, au vu de la couleur de ces mâles ?

Voici les photos:

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Une vraie grande

Le second objectif avoué de notre petit périple en Auvergne, était de passer 3 jours, bottes aux pieds dans les lacs et tourbières du Puy de Dôme. Le 7 Août, nous arrivons en fin de matinée, sur les rives du lac de Bourdouze, secteur que nous connaissons, depuis un séjour en 2013, avec de très bons souvenirs ! Les Aeshna grandis, A grande, sont bien là, nous apercevons plusieurs femelles à la recherche d’un site de ponte, quelques clichés témoignages, vont suivre, nous y avons passé une bonne partie de l’après-midi, et malheureusement, nous nous contenterons de cette unique série pour cette espèce, puisque les deux jours qui suivront ne seront que flotte et orages, il nous a fallu trouver d’autres types d’activités, plus culturelles, et à l’abri, bien sûr ! Mais promis nous y reviendrons !

 

 

 

 

 

En ponte, un peu éloignée, puis presque dans les pieds, mais toujours très planquée

 

 

 

 

 

 

Alain

Les fiancés d’Auvergne

Pour les plus jeunes, le titre, grand classique de l’accordéon, est un clin d’oeil, au roi du musette, décédé cette année, André Verchuren, il m’a semblé sympa pour annoncer les clichés qui vont suivre !

Nous sommes toujours bottes aux pieds, du côté d’Estivadoux, et des Bourdouzes, dans les tourbières du Puy de Dôme, et les Lestes sponsa (L fiancés) y sont bien sûr très présents, mâle, femelle, mâle + femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et des cadrages verticaux des deux précédentes

 

 

 

 

 

Que je vous dise aussi, je serai absent une dizaine de jours, avec entre autre un passage au festival de Montier en Der (52) consacré à la photo animalière, pas en exposant mais en visiteur, bien sûr !

 

A bientôt, Alain

» LA » rencontre de la saison !

Elle arrive, massive, couleur tabac avec ses ailes enfumées… Je retiens mon souffle… Je viens de LA reconnaitre, celle que je suis venu chercher, bien loin des Landes, ce 12 août, aux abords de ce lac de tourbière du Puy de Dôme… Elle effectue plusieurs passages, puis un rapide surplace pour me jauger, je vois qu’elle cherche à pondre à l’abri des regards indiscrets, dans cette végétation aquatique très dense, mon Dieu qu’elle est belle l’Aeshna grandis (A grande) ! Je vais garder dans un coin de ma tête, le souvenir de cette rencontre, impossible à faire dans notre sud ouest, merci belle Aeschne, je reviendrai te voir, promis !

Quelques témoignages, dans ces cas là, on aimerait bien prolonger un peu la séance photos, dommage, mais le lendemain, une émergence s’est montrée plus coopérative, place aux clichés:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain