Feuilles mortes et méridionaux survivants

Ils font bon ménage à cette saison, les premières servant de support privilégié aux seconds ! Encore nombreux avant hier, aux abords du sentier du parc du confluent, dès que le soleil montre le bout de son nez , mais ces anciens combattants sont quand même pas mal amochés, comme vous pourrez le constater !

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

Sportifs, malgré l’âge !

Hier après-midi, ce couple de seniors Sympetrum meridionale, S méridional, s’adonnait à la pratique de leur sport favori, le tandem, sous les yeux de quelques confrères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

L’avenue où on (ne) drague (plus)

Après l’horreur vécue ces jours derniers, il faut bien revenir à l’objet de ce blog… Nous sommes actuellement toulousains depuis une petite semaine, occupés par des affaires de famille et depuis que nous sommes arrivés, la météo ne se prêtait pas même à une mini sortie, sur mes spots habituels régionaux.Le soleil ayant fait une petite percée, ce début d’après-midi, j’ai profité de l’occasion pour me rendre au parc du confluent, que je n’ai plus besoin de vous présenter Souvenez vous, fin septembre, un de mes articles était consacré, à l’avenue de la drague, ce sentier où tous les Sympetrum meridionale  se donnaient rendez-vous, et bien deux mois plus tard, ne reste plus que quelques mâles esseulés, attendant en vain, l’arrivée de la gente féminine, ils se bagarrent gentiment, probablement juste pour perpétuer la tradition et pouvoir ainsi garder la forme !

Quelques clichés témoignage:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

L’heure de ponte

Remis de mes émotions d’hier, maintenant, retour au menu du jour, avec une nouvelle concentration des Sympetrum meridionale, sur, et aux abords du sentier du parc du confluent, voir épisode précédent.

Pour commencer, une vue plus large, sur laquelle on peut voir un mâle solo, et un coeur copulatoire

 

 

Celui ci a plus d’ailes qu’il ne lui en faut pour voler

 

 

 

 

Il leur suffit de s’écarter légèrement du sentier, pour être sur leur secteur de ponte, en zone exondée, le mâle guidant la femelle, vers le site qui lui convient, ils se positionnent à une cinquantaine de centimètres du sol, et par des mouvements d’abdomen, la femelle aidée par son partenaire, peut lâcher ses oeufs dans l’herbe. Voici quelques clichés témoignages, pardonnez moi, le manque de netteté de l’ensemble, l’exercice est difficile !

 

 

 

 

Je vous dis pas, la gigantesque omelette provoquée accidentellement par les promeneurs !

Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

Avenue de la drague

J’ai découvert cet après-midi, le lieu de rendez-vous de tous les Sympetrum meridionale, S meridional, du secteur du parc du confluent, en bord de Garonne. Oh, rien de bien romantique, il s’agit d’un sentier stabilisé, sur lequel passent de nombreux promeneurs, ainsi que le personnel d’entretien avec leur tracteur, et qui relie l’artère principale, à la rive droite de la Garonne, deux clichés du site pour vous montrer:

 

 

 

 

 

Que s’y passe t’il, me direz-vous ? Et bien des dizaines de mâles en goguette, y attendent l’âme soeur, chacun défendant son mètre carré avec conviction, on s’y rencontre, on y parle, on s’accroche et on copule… Pour la ponte, il suffit de s’écarter un peu du sentier et de lâcher ses oeufs dans la prairie de droite, qui est une zone exondée à cette période. Je peux vous dire qu’il y en avait du monde, en début d’après-midi, on se serait crû sur la rocade, aux heures de pointe !

Place aux photos

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour terminer, cette plongée verticale sur ce coeur, pratiquement entre mes jambes, même pas peur

 

 

Alain

Un rouge peut en cacher un autre

Ou la confusion des rouges, ce qui n’est pas être rouge de confusion Quelques rencontres d’hier après-midi, au parc du confluent, dans la périphérie toulousaine. Il y faisait très chaud, 33°,  merci l’effet de foehn, il reste bien quelques Sympetrum sanguineum, S sanguin, abdomen rouge vif et pattes noires

 

 

 

Mais leurs cousins S meridionale, S méridional, aux pattes dominées de jaune, sont les plus nombreux, clichés des deux sexes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Oh les filles, oh les filles…

… Elles me rendent marteau, oh les filles, oh les filles, moi je les aime trop ! Vous l’aurez compris, pas de mâle dans ma série du jour, voici mon panier de celles rencontrées hier après-midi:

Commençons par les deux cousines Orthetrum, coerulescens, O bleuissant, et cancelatum, O réticulé

 

 

 

Deux autres cousines, Sympetrum meridionale, S méridional, le premier cliché ombre et soleil, j’aime, ça lui donne un petit genre de Leucorrhine, et S sanguineum, S sanguin

 

 

 

 

 

 

 

Et pour terminer Crocothemis erythraea, L écarlate, une jeune fille, et une dame mûre confirmée, et ça grignote !

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Championnat de France de l’obélisque

Ces derniers jours, j’ai eu la chance de pouvoir assister aux éliminatoires Midi-Pyrénées de cette compétition, elle a lieu tous les ans, par fortes chaleurs, dans la périphérie toulousaine. L’épreuve par couple a particulièrement retenu mon attention, voici quelques participants:

Dans la catégorie, nous sommes contents d’être là, même si nous savons que l’on ne pourra pas se qualifier, la famille Calopteryx xanthostoma, C occitan, madame à l’échauffement avec une copine, des progrès restent à faire, et monsieur, bof, mais qui n’est pas si loin

 

 

 

La famille Sympetrum, représenté par un couple mixte cousin cousine, madame meridionale, S méridional, et monsieur sanguineum, S sanguin, elle simplement venue pour l’accompagner, la motivation n’est pas certaine, et lui effectuant une honorable prestation

 

 

 

La surprise du jour, la famille Onychogomphus forcipatus, O à pinces, avec une tenue de support non conventionnelle, mais efficace, bien joué, on sent qu’ils ont travaillé, pour se préparer, madame puis monsieur

 

 

 

Enfin les champions en titre, remettant leur trophée en jeu, ils seront encore difficiles à battre, cette année, mais sait on jamais ? On ne la présente plus, la famille Trithemis annulata, T pourpré, l’habituée des podiums !

 

 

 

Alain

 

 

 

 

 

Dans la rosée du petit matin

Les amateurs de grasse matinée, auront du mal à faire ces clichés ! , hier matin, à la fraîche, il était environ 7h, je suis parti à la recherche des odonates endormis, ou presque, dans la forêt landaise côtière. Finalement, pas si faciles à détecter, quand rien  ne vole, mais j’ai quand même pu dénicher, quelques Sympetrum meridionale, S méridional, le premier n’a pas bien choisi son dortoir, à l’ombre, il lui faudra encore beaucoup de temps, pour pouvoir s’envoler, et rejoindre les autres collègues, bien mieux exposés aux rayons du soleil !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Attention, un Sympetrum peut en cacher un autre !

Rapide sortie, sous la grisaille et ensuite l’arrivée des gouttes, hier après-midi, aux abords de la mare forestière côtière, dont je vous ai déjà parlé… Voici le décor, en pleine nature:

 

 

 

 

Quelques émergences du jour se sont envolées, à mon passage, tout d’abord ce Sympetrum meridionale, S méridional, pattes rayées de jaune

 

 

Et ses cousins, Sympetrum sanguineum, pattes noires, pour ne pas les confondre avec le précédent

 

 

Adulte il ressemblera à celui là

 

 

Une jeune femelle accrochée à son ajonc, aïe, ça pique !

 

 

Et ces mâles Lestes dryas, L des bois, de service en gardiennage de la mare

 

 

 

J’ai aperçu une grosse Aeschne, A cyanea ? Effectuer quelques tours de mare, sans avoir pu réellement l’identifier, ne m’en a pas laissé le temps, à revoir aujourd’hui ? Peut être…

Alain