Les cousins éloignés

Dernière série sur cette semaine Indre & Loire, et Vienne, avec une espèce que j’ai toujours beaucoup de plaisir à contacter, courante pour les  » nordistes  » mais dont la limite sud se trouve aux environs de Bordeaux, j’ai pratiquement sous la main 3 de leurs cousins qui égayent notre ruisseau jardin, il s’agit bien sûr de Calopteryx splendens, C éclatant, nous avons profité de cette journée Pinail, pour aller faire notre pause pique-nique sur les bords de Vienne à Vouneuil, où nous savons les trouver et cerise sur le gâteau quelques Platycnemis pennipes, P bleuâtre, émergents et immatures étaient présents aussi
A suivre une copieuse série, la parité n’est pas respectée, les femelles étaient plus rares:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

 

La journée Pinail

Nous étions basés à moins d’une heure de voiture au nord de ce site du département de la Vienne, considéré comme majeur en matière d’odonates dans ce secteur, et sur lequel souvenez-vous, nous avions pris beaucoup de plaisir la saison dernière, la tentation était donc grande d’y passer une journée, finalement nous avons choisi celle du 3 pour nous y rendre, météo ensoleillée, mais très ventée.
Un premier tour sur le sentier découverte et ses proches abords, à notre arrivée matinale, nous a permis de contacter quelques zygoptères, C puella, A jouvencelle et Pyrrhosoma nymphula, Nymphe au corps de feu, et il faudra attendre notre retour sur zone, en début d’après-midi, pour voir voler des Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, et quelques Cordulia aenea, et enfin celle que nous étions venus chercher, Leucorrhinia pectoralis, L à gros thorax, 5 émergences à l’envol à notre passage, presque les premières saison, sur ce site, mais le vent les emportaient dans les brandes alentour, et malheureusement souvent loin de nos objectifs, deux mauvaises photos quand même en témoignage, l’espèce n’est pas si courante ! Et encore un peu tôt en saison, en 2022 nous y étions un mois plus tard…

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

 

Le bouquet final

Nous attaquons la dernière ligne droite de décembre, et comme vous le savez il est de tradition de vous présenter un petit florilège des clichés de l’année, la sélection millésimée 2022 se fera en deux articles, clichés classés dans l’ordre croissant des dates de prises de vue
Et maintenant place aux images:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Bouquet final du séjour, suite

Comme promis deuxième et dernière série de clichés consacrés à Aeshna isoceles, A isocèle, la reine de Vouneuil sur Vienne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Bouquet final du séjour

Et j’ai bien sûr gardé pour la fin, celle que j’ai failli ne pas mettre en boîte, elle faisait pourtant partie des espèces cibles de ce séjour, les habitués du Pinail savent de qui il s’agit, nous l’avons juste entre aperçue, survolant les brandes, sans jamais se poser à notre proximité, et il râlait l’Alain… L’Aeshna isoceles, A isocèle, la belle brune aux yeux verts, finalement contactée le jeudi après-midi, pas bien loin de notre départ, sur les bords de rivière à Vouneuil sur Vienne, mon rythme cardiaque s’est accéléré quand j’ai vu ce jeune mâle patrouiller à mes côtés, pas vraiment farouche, il se posait joliment sur les herbes hautes, mais malheureusement un peu éloignées de mon objectif, j’ai tenté la pose de supports, pour pouvoir le rapprocher, il a adopté rapidement, et comme vous pouvez vous en douter j’ai fait chauffer la carte mémoire !
Deux séries de clichés pour immortaliser l’évènement, elle le mérite je crois Voici les premiers avec en préambule deux vues du site, la rivière est en partie recouverte de renoncules d’eau, comme fleurie:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Pêle mêle

Quelques espèces complémentaires à celles que j’ai présentées précédemment, et qui sont aussi omniprésentes dans la réserve à cette saison: Ceriagrion tenellum, A délicat, dans son environnement de bruyères, Libellula quadrimaculata, L à 4 taches, au moins une par mare, comme les Anax Crocothemis erythraea, L écarlate, des bien mûres et des immatures, comme celle qui va suivre, et une mention particulière pour Lestes sponsa, L fiancé, un seul individu contacté, un mâle émergent pour lequel j’ai eu besoin des pointures de la liste Boyeria, pour confirmer, je les en remercie chaleureusement !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Nous nous sommes serrés la pince

Si le premier cliché, une femelle Onychogomphus forcipatus, O à pinces, a bien été pris sur les abords du sentier traversant la réserve du Pinail, il n’en a pas été de même pour les suivants réalisés à quelques kilomètres, Vouneuil sur Vienne, en bord de rivière. L’espèce est courante, mais ce sont mes premiers contacts saison, et ce mâle s’est bien prêté à la pose en acceptant ma proximité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Des étoiles plein les yeux

Il faut dire que la lumière dure de la mi journée, aidée par le contre-jour, et la présence d’eau dans la mare en prise de vue plongée, s’y prêtaient… Avec un support stable posé par mes soins à la quasi horizontale, il s’est posé ce mâle Leucorrhinia pectoralis, L à gros thorax, j’ai ainsi pu le rapprocher de mon objectif, ce qui était quand même plus pratique, non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

Les bleuâtres

Je vous propose de rester sur les bords de Vienne, et de ses affluents, avant de repartir au sein de la réserve, avec cette série de Platycnemis pennipes, P bleuâtre, peu présent dans mon secteur traditionnel, où je rencontre surtout leurs cousins P latipes, P blanchâtre, il est là bas omniprésent dans la petite végétation rivulaire, voici quelques clichés des deux sexes, certains à table
Honneur aux dames !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain

On s’éclate ?

Fidèles de ce blog, vous savez que c’est la seule espèce de Calopteryx, qui manque à mon secteur, le C splendens, C éclatant, puisque sa limite sud de répartition est la région de Bordeaux. J’ai donc toujours beaucoup de plaisir à recroiser leur route de temps en temps, quand je monte vers le nord !
Ceux-là fréquentaient les berges de l’Anglin, affluent de la Gartempe, qui par la Vienne et la Creuse, renforcera les eaux de la Loire, au niveau d’un très joli petit village Angles-sur-l’Anglin (86) l’occasion de jouer au touriste, tout en gardant à proximité l’objectif macro, sait on jamais Clichés du 30 mai:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour terminer un cliché bonus, cette couleuvre vipérine engamant sa proie, un goujon, photo très recadrée faite au 100 mm, mais une rencontre rare !

 

 

Alain